La startup Berny propose une solution d’emballages consignés, réutilisables et intelligents pour les produits de grande consommation alimentaire.
DESCRIPTION de Berny
Que proposez vous ?
Nous proposons un emballage adapté aux lignes industrielles, une application mobile pour permettre au consommateur d’être autonome sur la gestion de sa consigne et le service de collecte et de lavage pour libérer les industriels de cette contrainte.
A quel besoin répondez vous (Pourquoi vos clients ont-ils besoin de votre produit/service ?)
Les industriels sont fortement challengés par les consommateurs qui font aujourd’hui leurs courses de façon beaucoup rationnelle et éclairée qu’avant. Et puis, les lois vont contraindre les industriels à se pencher sur le sujet de la réutilisation, chose qu’ils ne peuvent pas opérer seuls.
Quelles sont les technologies que vous utilisez ?
Nous sommes en pleine réflexion sur le sujet !
Histoire de Berny
Comment avez vous eu l’idée ?
Dans le cadre de nos anciens jobs, nous avons échangé avec des industriels de l’agro qui nous ont dit être dans l’impasse d’un point de vue réutilisation de l’emballage.
Qu’est ce qui vous a convaincu de vous lancer et de créer cette startup ?
Nous avons fait le même constat que tout le monde, si l’on veut continuer à vivre sur cette terre, il faut la préserver. Et pour la préserver, il faut supprimer l’usage unique de nos façons de penser et de consommer. L’industrie agroalimentaire étant émettrice de millions de tonnes de plastique à usage unique, on a décidé de s’y attaquer.
Depuis combien de temps avez vous commencé ce projet ?
Janvier 2020, c’est un travail de longue haleine, nous rencontrons les industriels, faisons de la R&D sur l’emballage pour qu’il réponde à toutes les contraintes industriels, logistiques et marketing.
LE BUSINESS MODEL DE LA STARTUP
Quel est votre cœur de cible ?
Les industriels de l’agroalimentaire, plutôt de produits frais et les enseignes de grande distribution. Et puis il ne faut pas oublier les consommateurs finaux, à qui finalement cette solution s’adresse et sans qui elle ne peut pas voir le jour.
Comment allez-vous vous faire connaître de vos clients ?
Pour l’instant nous les contactons directement. Nous ne sommes pas sur un marché de masse. Nous échangeons avec les acteurs concernés et les syndicats
Berny conçoit des emballages réutilisables pour les industriels de l'agroalimentaire et opère le service logistique de collecte et de lavage
Quel est le business model Comment gagnez-vous de l’argent ?
Nous louons nos emballages aux industriels pour un prix comprenant l’emballage et le service, notre business model est le même que celui d’un loueur de voitures.
LES AVANTAGES de Berny
Qui sont vos principaux concurrents ? (Si si, il y a toujours un concurrent)
Dans le marché de la consigne, il y a tellement à faire, qu’il y a beaucoup d’acteurs qui émergent, et ça c’est une bonne nouvelle. Mais le marché reste encore à segmenter. Aujourd’hui nos concurrents sont ceux qui opèrent un service de collecte et lavage de contenants, mais demain nous serons peut-être partenaires.
Quels sont vos avantages par rapport à vos concurrents (vous avez le droit à un joker pour cette question)
Notre start-up est située à Nantes, en plein coeur du plus gros bassin agroalimentaire français, cela nous permet d’échanger avec les industriels et de développer un produit au plus près de leurs besoins. Nous travaillons avec un réseau de partenaires R&D qui connaissent bien ces contraintes.
En quoi vous démarquez vous de vos concurrents ?
Nous concevons des contenants qui intègrent les contraintes des industriels et nous restons propriétaires de ces contenants. Et aussi plein d’autres choses sur lesquelles on veut bien échanger avec quiconque serait intéressé.
ET DEMAIN?
Quels sont les plans pour votre startup (revente, Ipo, rien du tout) ?
Le plan c’est déjà de commercialiser notre solution, après on verra !
Nous sommes en plein tests et après on envisage une levée de fond pour pouvoir passer en phase de commercialisation.
Quels sont vos besoins ?
Nous avons beaucoup de besoin : conduire une ACV, trouver des partenaires industriels pouvant nous suivre sur la partie amont du projet, que les lois avancent, que les consommateurs jouent le jeu.
Où voyez-vous votre startup dans un an ?
Nous sommes encore en phase de test. Dans un an, nous aimerions avoir validé notre POC, convaincu des investisseurs de nous suivre pour pouvoir commercialiser un premier produit.