OMAJ

#Startup #B2B #B2C #Beauté mode maison #environnement Dernière mise à jour : 25/03/2022 à 11:19
Logo de la startup OMAJ
  • Fondateurs : Marine Daul Mernier, Paul Charon
  • Nombre d'employés : 12
  • Levée de fonds : 700 000 €

La startup OMAJ est une marketplace dédiée aux vêtements de seconde main avec la touche de service qui va bien pour améliorer l’expérience !

DESCRIPTION d'OMAJ

Que proposez vous ?


OMAJ propose une nouvelle expérience de la seconde main :

– Vous avez des vêtements de bonne qualité à vendre ? C’est très simple : envoyez-les nous et nous nous occupons de tout : photos, fixation du prix, mise en ligne, discussions avec les acheteurs, expéditions… et vous touchez l’argent quand c’est vendu !

– À la recherche d’une expérience d’achat vraiment responsable ? Notre e-shop regorge de vêtements d’occasion de qualité, bien organisés et mis en valeur. Pas de mauvaise surprise : chaque pièce a été vérifiée par notre équipe. Ca ne convient pas ? Pas de soucis, retournez-le.


A quel besoin répondez vous (Pourquoi vos clients ont-ils besoin de votre produit/service ?)


Les plateformes actuelles de seconde main ne satisfont pas tout le monde :
Pour les vendeurs :

– Processus lourd avec plusieurs étapes pour chaque vêtement (photo, description, conversation avec des acheteurs potentiels, emballage, envoi…)

– Peur des escroqueries et fraudes

– Des vêtements qui restent dans le placard pendant des semaines après la décision de les vendre
Pour les acheteurs :

– Manque de confiance avec des doutes sur la qualité et la propreté des vêtements

– Peur des escroqueries et fraudes

– Processus lourd, difficulté à trouver des vêtements beaux et de bonne qualité

– Besoin de voir/toucher/essayer des vêtements avant de les acheter, ou de les retourner
Nous levons toutes ses barrières avec OMAJ – pour mettre à chacun de construire une mode cirulaire et mon monde plus soutenable.


Quelles sont les technologies que vous utilisez ?


En front pour notre site nous utilisons shopify.

En back nous avons créer une technologie propre pour permettre de gérer les particularités opérationnelles des pièces de seconde main, ainsi que le pricing.


Histoire d'OMAJ

Comment avez vous eu l’idée ?


– Avec mon associé Paul, nous sommes tous deux très engagés à titre personnel sur les sujets environnementaux. On a beaucoup changé notre manière de consommer ces dernières années. Par exemple on est tous deux végétariens, on ne prend plus l’avion et on n’achète plus rien de neuf.

– Nous qui sommes très adeptes de seconde main, on s’est aperçu que notre entourage ne l’était pas du tout alors que tout le monde ou presque possède un compte Vinted.

– En menant des enquêtes client, on a compris que les gens ne vendaient pas leurs vêtements car le processus est trop lourd et compliqué : prendre de jolies photos, créer des annonces en ligne, discuter et négocier avec des acheteurs potentiels, faire des colis, les porter au point relais… Côté acheteurs, la seconde main est encore loin de faire l’unanimité car l’expérience d’achat est désagréable et trop éloignée du neuf : photos moches, prix incohérents, mauvaise surprise à réception, retours impossibles…

– Au vu des défis environnementaux du secteur de la mode, on a décidé de prendre ces problèmes utilisateurs à bras le corps afin de changer les comportements d’achat et de faire de la seconde main un réflexe.


Qu’est ce qui vous a convaincu de vous lancer et de créer cette startup ?


Notre ambition c’est de faire de la seconde main un réflexe, en commençant par la mode. Nous devons diviser par 2 notre production et consommation de vêtements d’ici à 2050 afin d’atteindre nos objectifs d’émissions de gaz à effet de serre. La seconde main est une des solutions majeures pour y arriver.

On a donc décidé de changer de vie pour s’attaquer au problème.


Depuis combien de temps avez vous commencé ce projet ?


Nous travaillons sur le projet depuis Mai 2021 et avons ouvert officiellement le service en Septembre 2021.

Nous avons consacré l’été 2021 à créer notre proof of concept et valider la réponse à un besoin.


LE BUSINESS MODEL DE LA STARTUP

Quel est votre cœur de cible ?


Nos clients cibles :

– 80% de femmes

– 25-60 ans

– Citadins

– Actifs
Ce qu’ils recherchent :

Côté vente :

– Vendre tous leurs vêtements simplement pour désencombrer

– Participer à la circularité et œuvrer pour une mode meilleure

– Récupérer de l’argent pour gagner en pouvoir d’achat, mais sans brader leurs vêtements

Côté achat :

– Consommer responsable et contribuer à changer les comportements d’achat autour d’eux

– Avoir le choix et prendre plaisir à chiner et trouver des pièces uniques

– Bénéficier de prix plus avantageux par rapport au neuf


Comment allez-vous vous faire connaître de vos clients ?


Notre go-to-market :

– Un service à très forte valeur ajoutée qui nous permet de recruter des vendeurs organiquement, puis on peut les transformer en acheteurs via de l’emailing

– Une forte stratégie de branding et d’animation de notre communauté via les réseaux sociaux

– Des leviers d’acquisitions payants plus classiques (campagnes, influence etc)

– Des partenariats B2B


OMAJ est le dépôt-vente en ligne qui va vous faire aimer la mode de seconde main. En 3 mots : Vendre - Acheter - Se changer

Quel est le business model Comment gagnez-vous de l’argent ?


Nous prenons une commission sur les vendeurs. Plus précisément :

– Côté vendeurs, l’envoi et la mise en ligne des vêtements sont gratuits. Nous fonctionnons sur un modèle de dépôt-vente et prélevons une commission lorsque les vêtements sont vendus. Cette commission s’élève à 6€ + 30% du prix de vente pour chaque pièce vendue. Elle nous permet de financer l’ensemble des opérations réalisées en lieu et place du vendeur.

– Côté acheteurs, les vêtements en ligne vont de 10 à 250€ pièce. Le prix moyen se situe autour de 30€/40€, ce qui correspond à des vêtements qui valent entre 60 et 150€ neufs – et il n’y a pas de frais cachés


LES AVANTAGES d'OMAJ

Qui sont vos principaux concurrents ? (Si si, il y a toujours un concurrent)


Plusieurs modèles existent en France sur la seconde main mais rien sur le même modèle exactement :

– Marketplaces C2C (Vinted, Vide Dressing, Vestaire Co, LeBonCoin…) : 80% du marché actuel, mettent en relation un vendeur et un acheteur, ne s’occupent de rien d’autre

– Marketplace B2C (Imparfaite) : modèle Selency, des vendeurs pro ou semi-pro vendent à des acheteuses grand public, positionnement 100% vintage

– Dépôts-vente physiques (La Frange à l’Envers…) : magasin où les gens déposent leurs vêtements qui sont vendus sur place avec une commission de 50% ; l’échelle est beaucoup plus petite et le rayonnement est ultra-local

– Plateformes d’achat-revente (Il était plusieurs fois (enfant), Patatam, Once Again…) : opérationnellement similaire à OMAJ mais économiquement très différent, achètent les vêtements directement au vendeur (souvent au rabais -> mauvaise expérience vendeur) et nécessitent beaucoup de cash pour financer la croissance
Notre modèle existe à l’étranger :

– ThredUp aux US (IPO en mars dernier)

– Thrift+ au UK

– Percentil en Espagne (positionnement bas de gamme)


Quels sont vos avantages par rapport à vos concurrents (vous avez le droit à un joker pour cette question)


3 choses nous rendent unique :

– Le service → nous simplifions à l’extrême la revente de vêtements pour un particulier, en réalisant nous-même le travail qui lui prend d’habitude un temps fou. La gestion opérationnelle de vêtements de seconde main est quelque chose d’assez particulier car contrairement à une marque de mode traditionnelle, chaque vêtement que l’on reçoit est unique et doit être géré comme tel.

– L’expérience → nous voulons proposer quelque chose de totalement nouveau en seconde main afin que se mode de consommation se démocratise et qu’il participe pleinement à la résolution des problèmes environnementaux auxquels on fait face. En venant sur notre site, les acheteurs vont découvrir une marque engagée et trouver de belles photos, des pièces organisées en collections, des looks… Quelque chose qui n’existe nulle part ailleurs en seconde main.

– L’engagement de la communauté → notre mission avec OMAJ est de faire de la seconde main un réflexe – et nous construisons une communauté de consommateurs engagés qui veulent changer la mode avec nous.


En quoi vous démarquez vous de vos concurrents ?


Notre modèle opératoire et business model différent nous permettent :

– De proposer une nouvelle expérience

– De créer un véritable univers de marques

– D’avoir un modèle rentable opérationellement


ET DEMAIN?

Quels sont les plans pour votre startup (revente, Ipo, rien du tout) ?


Nous prendrons les décisions en fonction de l’impact environnemental et sociétal des conditions – aucune option n’est écartée à ce stade et tout s’étudie


Quels sont vos besoins ?


Les éléments clés de notre plan d’action pour les 12 mois à venir sont :

– La croissance du nombre de vendeurs et d’acheteurs, afin d’avoir redonné vie à plus de 100k pièces et économisé plusieurs tonnes de CO2 et des millions de litres d’eau

– La construction d’une communauté ultra engagée pour une mode plus responsable et respectueuse de l’environnement

– La création de la meilleure expérience utilisateur possible en seconde main : simplicité, fluidité, inspiration…

– L’extension de notre cible en développant une offre de service B2B pour les marques de mode et les distributeurs qui veulent proposer la seconde main à leurs clients


Où voyez-vous votre startup dans un an ?


– En 2022, nous avons 3 objectifs

– Avoir redonné vie à 100k pièces, soit environ 1,5 T de CO2 non émis et des millions de litres d’eau économisés

– Faire grossir notre communauté engagée pour une mode plus responsable

– Étendre notre cible en développant une offre de service pour les marques de modes et les distributeurs qui veulent proposer de la seconde main à leurs clients