La startup DrugOptimal a développé un outil pour limiter les risques d’incompatibilités des patients.
DESCRIPTION de DrugOptimal
Que proposez vous ?
DrugOptimal a développé le premier logiciel compagnon de l’infirmier qui permet de lutter contre les Incompatibilités Physico-Chimiques entre médicaments (IPC).
A quel besoin répondez vous (Pourquoi vos clients ont-ils besoin de votre produit/service ?)
Les IPC sont des phénomènes fréquents (à titre d’exemple, 1/5 des médicaments en soins critiques sont incompatibles ce qui représente 4/5 des ordonnances) et ont des conséquences dramatiques. Il est estimé que les IPC sont responsables d’une augmentation de la durée d’hospitalisation et du nombre de complications (dysfonctions respiratoire, rénales, hématologiques, risques de décès) de 25%. Cela représente 4 milliards d’euros d’économies potentielles par an en France en plus de la perte temps substantielle pour les soignants.
Nous sommes les premiers à proposer une solution permettant de lutter efficacement contre cette problématique.
Quelles sont les technologies que vous utilisez ?
Notre technologie comporte deux piliers majeurs : la plus grande base de données au monde sur les IPC et notre logiciel permettant de proposer des solutions intelligentes et adaptées d’administration.
Son développement sur la triptyque :
– Etude de la littérature scientifique
– Expérimentation au sein de notre laboratoire de chimie
– Développement d’un modèle de prédiction propriétaire mêlant algorithmique et intelligence artificielle
Histoire de DrugOptimal
Comment avez vous eu l’idée ?
C’est lors de son expérience au CHU de Grenoble que Lugan Flacher (CEO et pharmD) a été confronté à la problématique des IPC.
Qu’est ce qui vous a convaincu de vous lancer et de créer cette startup ?
Actuellement, lorsque l’infirmier fait face à un risque potentiel d’IPC, il doit appeler le pharmacien qui doit alors aller chercher l’information nécessaire. Les meilleures bases de données existantes regroupent des informations de compatibilité sur 6000 couples de médicaments tandis que plus de 125 000 combinaisons sont possibles. Lorsqu’elle existe, cette information est longue et fastidieuse à trouver et il s’écoule entre 15 et 20 min avant que l’infirmier puisse agir. C’est en partant de ce constat et en voyant l’intérêt des soignants pour une solution pratique à ce problème que la nécessité d’accroître le volume de connaissances disponibles et de développer une solution permettant de détecter les IPC et de proposer des solutions intelligentes le tout rapidement (<3 min) est apparue essentielle.
Depuis combien de temps avez vous commencé ce projet ?
L’entreprise a été créée en Avril 2022 après 2 ans de travaux de recherche préparatoires.
Notre solution (actuellement commercialisée) est déjà utilisée dans près de 10% des CHU.
LE BUSINESS MODEL DE LA STARTUP
Quel est votre cœur de cible ?
Notre solution s’adresse aux hôpitaux et aux EHPAD.
Comment allez-vous vous faire connaître de vos clients ?
En plus de contacter directement nos clients pour leur présenter notre solution, nous participons aux salons spécialisés, avons été récompensés 13 fois et faisons partie du classement des “100 start-up où investir” du magazine Challenges.
DrugOptimal est l'expert de l'incompatibilité physico-chimique entre médicaments.
Quel est le business model Comment gagnez-vous de l’argent ?
Nous proposons une solution SaaS (abonnement annuel).
LES AVANTAGES de DrugOptimal
Qui sont vos principaux concurrents ? (Si si, il y a toujours un concurrent)
Il existe 2 typologies d’acteurs dans le domaine des IPC :
– Les bases de données disponibles sur internet (ASHP, Stabilis, HUG)
– Les solutions hardware (filtres de tubulure B.Braun)
Quels sont vos avantages par rapport à vos concurrents (vous avez le droit à un joker pour cette question)
Vis-à-vis des autres bases de données
Grâce à notre logiciel, l’infirmier obtient l’information dont il a besoin en 2 min (moyenne constatée en services) contre 15-20 min habituellement. De plus, notre base de données référence 5 fois plus de couples.
Vis-à-vis des filtres de tubulure :
Les filtres de tubulure ont démontré une bénéfice significatif pour les hôpitaux (réduction du temps d’hospitalisation et du nombre de complications). Cependant, un filtre ne retient pas les dérivés toxiques solubles issue de l’IPC. N’empêche pas la perte d’efficacité issue de la baisse de concentration en PA (et les potentiels échecs thérapeutiques qui en découlent). Représente un coût annuel conséquent.
Notre solution est la seule qui permet de prévenir en amont, rapidement et efficacement les IPC et leurs conséquences.
En quoi vous démarquez vous de vos concurrents ?
Nous sommes les seuls à proposer un logiciel permettant de détecter les problèmes directement sur l’ordonnance et capable de proposer des solutions d’administrations intelligentes.
ET DEMAIN?
Quels sont les plans pour votre startup (revente, Ipo, rien du tout) ?
Nous visons une croissance exponentielle avec une revente possible à horizon 7-10 ans
Quels sont vos besoins ?
Nous cherchons à accélérer notre implantation dans les établissements de santé et sommes en train d’effectuer notre deuxième levée de fonds (1M€).
Où voyez-vous votre startup dans un an ?
Au cours de la prochaine année nous comptons accélérer notre déploiement sur le territoire Français et continuer de développer notre technologie.