Datxa

#Startup #B2B #B2C #Food & beverage Dernière mise à jour : 20/06/2022 à 22:24
Logo de la startup Datxa
  • Fondateurs : Alexandre Fillon, Grégoire Collet-Mojaïsky, Clément Lemoine-Scelles
  • Nombre d'employés : 3
  • Levée de fonds : 65000€

La startup Datxa a remis au goût du jour la recette du kombucha !

DESCRIPTION de Datxa

Que proposez vous ?


Nous produisons un kombucha bio sans alcool, non filtré et non pasteurisé, rafraichissant et naturellement pétillant, réalisé à partir de thés ou d’infusions fermentés, dans notre atelier à Anglet au Pays-basque


A quel besoin répondez vous (Pourquoi vos clients ont-ils besoin de votre produit/service ?)


Ici on va raisonner sur nos clients finaux, qui sont les BtoC. Si l’on doit parler besoin, on répond d’abord au besoin d’améliorer la santé des populations par l’alimentation. Le Kombucha est vivant, riche en ferments, vitamines, antioxydants et anti-inflammatoires. Boire du kombucha c’est boire des levures et des bactéries qui travaillent pour vous, pour vous aider à vous sentir mieux. Nous sommes également une vraie alternative à l’alcool, car beaucoup de personnes boivent de l’alcool puisque c’est la seule boisson plaisir et festive. Le kombucha vient ici créer un nouveau segment pour remplacer l’alcool.

Ensuite, notre kombucha est une boisson totalement naturelle, à base d’ingrédients bio, où l’on va essayer de développer une approche saisonnière et locale, qui respecte le vivant. Par le kombucha et par Datxa, nous voulons contribuer à baisser l’impact carbone de la consommation mais également limiter l’impact négatif sur la biodiversité. Les sodas des géants industrielles dont les process stérilisant, avec ajout de produits chimiques, polluent et nuisent au vivant.

Et enfin, nous répondons à un besoin social important qui est le plaisir, la gourmandise. Nous voulons être une marque qui représente la gourmandise, qui est associée à des moments de partages entre amis ou en famille, pour contribuer à l’épanouissement de tous.

Ces trois besoins rejoignent nos trois valeurs fondamentales qui sont la gourmandise, le bien-être et la durabilité.


Quelles sont les technologies que vous utilisez ?


Notre boisson est ancestrale et totalement naturelle. Elle ne nécessite pas de technologies particulières. Au contraire, nous allons essayer d’avoir l’approche la plus Low-tech possible pour baisser notre emprunter carbone. Nous avons tout de même des équipements énergivores pour une production importante, notamment la salle de stockage froid positive, les cuves isobariques pour l’embouteillage, qui ont nécessité l’installation de pompes à chaleurs dans notre atelier. Le système a été bien pensé pour que les pompes dégagent des synergies d’énergies entre elles grâce à Muchico, une entreprise basque locale spécialiste des panneaux isothermes, climatisations et autres, vraiment exceptionnelle.


Histoire de Datxa

Comment avez vous eu l’idée ?


C’est Clément et Grégoire qui ont commencé à travailler le kombucha pour leur consommation personnelle. Ils ont un palais très développé et passaient beaucoup de temps à chercher de nouvelles saveurs autour de la fermentation, notamment après que Grégoire ait quitté son métier de consultant en stratégie, où il a rencontré Alexandre. Après Audencia, Clément est retourné à sa passion qui est la cuisine. Il a passé son CAP puis est allé travailler dans des restaurants gastronomiques, notamment auprès de Bertrand Chauveau au Garance. Il s’occupait du garde manger qui comprend les lactofermentations, macérations, il a donc beaucoup appris sur la fermentation. Ils ont commencé à travailler le kombucha en lisant le guide de fermentation du Noma de René Redzepi. Ils ont tout de suite compris que le goût n’avait rien à voir avec ce qu’on peut trouver dans le commerce. Ils ont trouvé un moyen de faire ressortir les subtilités du thé à travers la fermentation.

Grégoire a fait goûter le Kombucha à Alexandre qui est tout de suite devenu addict. Ils ont fait une petite étude de marché et découvert qu’il y a un énorme potentiel. Ils ont décidé de monter le projet à trois et de lancer au Pays-basque.


Qu’est ce qui vous a convaincu de vous lancer et de créer cette startup ?


C’est une double envie qui nous a tous convaincu de la pertinence de ce projet. Le premier c’est la volonté de proposer un nouveau produit qui remette en question le modèle de consommation des 50 dernières années qui a entrainé de graves dysfonctionnements au sein de la population : maladies cardiovasculaires, diabètes, obésité,… à cause des aliments et boissons trop sucrées. Le kombucha apporte un réel plaisir, c’est un produit vivant et peu sucré, qui prend soin de la santé de ses consommateurs tout en apportant du plaisir.

La deuxième chose qui nous a convaincu, c’est le potentiel économique du marché du kombucha qui est encore très peu développé en France. Si on réussit à faire switcher tous les consommateurs de sodas vers le kombucha on aura procuré du plaisir, des bienfaits à la population, et on aura contribué à la réindustrialisation du pays, et donc à la décarbonation de l’économie.

Enfin, l’envie de monter un projet ailleurs qu’à Paris, au Pays basque, entre océan et montagnes, à la fois parce qu’il y a un marché important, mais aussi pour l’approvisionnement des fruits et légumes du kombucha avec une dimension locale, et enfin pour son dynamisme, notamment le trail et le surf.


Depuis combien de temps avez vous commencé ce projet ?


Les premières réflexions par Grégoire et Clément ont commencé début 2021 et le le projet est totalement lancé depuis début 2022, avec une commercialisation en février des premiers kombuchas sur les marchés locaux au Pays-basque. Nous sommes donc une entreprise très jeune.


LE BUSINESS MODEL DE LA STARTUP

Quel est votre cœur de cible ?


Notre coeur de cible BtoC se situe actuellement sur le segment Premium / santé bien-être du marché de la boisson rafraîchissante. Actuellement, la cible du kombucha est plutôt féminine CSP+, urbaine, 35-55 ans.

Nous souhaitons élargir le kombucha, pour se positionner sur les cibles du segment des sodas. C’est ici que nous pensons que le marché de demain va se faire, comme c’est le cas aux USA


Comment allez-vous vous faire connaître de vos clients ?


Nous avons une stratégie Marketing en plusieurs étapes qui reposent sur différents leviers d’activation pour agir sur l’ensemble du tunnel de transformation.

Pour ce qui est de la notoriété, il faut distinguer la stratégie BtoB et BtoC qui sont essentielles.

Pour le BtoB, le Door to Door reste le levier le plus efficace. Grégoire passe le plus de temps sur le terrain pour faire connaître et déguster nos kombuchas chez les restaurateurs. On a activé également de la presse spécialisée pour travailler la notoriété plus largement, et communiquer en quoi le kombucha peut vraiment venir étoffer la carte des boissons pour un restaurateur. On va travailler avec Ankorstore pour faire connaître et acheter au-delà du Pays-basque.
Pour la cible BtoC, on est présents sur les marchés locaux, pour se faire connaître, pour faire déguster. Nous organisons des événements au Pays-basque en partenariat avec d’autres marques (maillots de bain, vêtements de vélo,…), des restaurateurs, qui partagent nos valeurs pour dégager des synergies ensemble. Nous allons également être présents sur des événements locaux sportifs, ou des festivals de musique, dans lesquels on se retrouve pour travailler l’identité de Datxa. Nous passons également par la presse (radio, presse écrite, presse spécialisée) pour expliquer notre démarche et faire connaître le kombucha au plus grand nombre. En octobre, nous allons lancer une campagne de crowdfunding en même temps que le lancement du site e-commerce.
Enfin, un levier qui reste important pour toutes les cibles, ce sont les réseaux sociaux avec surtout une page instagram qui fait découvrir notre univers. Nous sommes super heureux de nos étiquettes qui ont été dessinées par notre graphiste et ami d’enfance Clément Lalay. Elles représentent parfaitement notre identité et ce que nous voulons faire autour d’un produit bon et sain. On est obligés de faire du Marketing, mais on le fait avec grand plaisir car nous sommes fiers de la qualité de nos kombuchas


L’aventure humaine de 3 passionnés qui cherchent à mettre la gourmandise, le bien-être et la durabilité au cœur d’un processus artisanal respectueux du vivant.

Quel est le business model Comment gagnez-vous de l’argent ?


Le Business model à ce stade est assez simple, il repose sur la vente de bouteilles de kombucha auprès de plusieurs canaux de distribution :

– Les restaurants, hôtels, bars et cafés

– Les caves à vin

– Les épiceries bio

– Les salles de cinéma, de sport, coworking,…

– Les ventes en directe (e-commerce, marchés locaux)
A terme, nous voulons également développer des ateliers de formations sur le kombucha et la fermentation, nous allons lancer “Datxa Zero Detxe” qui reposera sur la transformation et la revalorisation de tous nos déchets alimentaires (épluchures de citrons, gingembre, grenade, sarrasin,…) pour en faire des conservations et les revendre aux restaurateurs.


LES AVANTAGES de Datxa

Qui sont vos principaux concurrents ? (Si si, il y a toujours un concurrent)


Nos concurrents directs sur le Kombucha sont principalement des grandes marques, quasi industrielles, déjà bien établies sur le marché, notamment dans la distribution bio. Ces marques ont une approche très industrielle du kombucha, en ne mettant pas forcément les moyens sur le sourcing du thé et des ingrédients. Donc sur le marché Premium / Ultra premium du marché du kombucha, il y a un créneau énorme à prendre. Il y a énormément de petites marques artisanales qui se lancent sur le marché en ce moment, avec un marché très fragmenté, où tout le monde ne pourra malheureusement pas forcément survivre. On espère que notre stratégie nous permettra d’être là sur le long-terme.

Il y a une vraie concurrence indirecte pour nous :

– Sodas (coca-cola, fanta, orangina,…) disposant d’une force de frappe colossale au sein de la restauration, de la distribution, proposant des prix bas et des niveaux de rentabilité que nous ne pouvons atteindre.

– Boissons énergisantes (Club maté, vitamin water) avec une force logistique et commerciale très forte sur la grande distribution, ce qui en fait une concurrence indirecte moins importante car nous ne sommes pas sur ce créneau.

– Alcools & Bières sans alcool : les cocktails sans alcool (Gimber), les bières et spiritueux sans alcools sont une concurrence indirecte pour le consommateur final lorsqu’il recherche des boissons festives sans alcool. Elles sont moins intéressantes d’un point de vue goûts que le kombucha mais très présentes déjà grâce à des marques bien établies.

– Jus de fruits (Alain Milliat, Olatu,..) sont une concurrence indirecte auprès des restaurateurs pour les cartes des boissons sans alcool. Ils sont plus connus du public et sont donc plus facilement implantables, en revanche ils sont nettement plus sucrés


Quels sont vos avantages par rapport à vos concurrents (vous avez le droit à un joker pour cette question)


Notre premier avantage, en restant évidemment avec la plus grande humilité, c’est le goût du bon kombucha “fait maison” qui est conservé dans notre production à plus grande échelle. Nos kombuchas plaisent beaucoup et créent une très grande fidélité.

Pour conserver cette qualité, il nous a fallu imaginer des process spécifiques qui sont dans les faits un énorme avantage, à savoir un atelier de fermentation qui nous offre une très grande agilité et flexibilité grâce à notre fermentation en petites cuves de 20L.


En quoi vous démarquez vous de vos concurrents ?


Nous avons plusieurs éléments de différenciation sur toute notre chaîne de valeur.

D’abord sur le sourcing, nous voulons sourcer des thés ultra-premiums, car la fermentation permet, contrairement à ce que beaucoup d’experts pensent, de révéler tous les subtilités du thé. Nous voulons nous fournir auprès des meilleurs nez mondiaux pour faire un kombucha exceptionnel pour tous. Les kombuchas que nous aromatisons avec des fruits vont eux tendre vers du local et du saisonnier.

Ensuite sur la production, nous allons travailler sur de la fermentation dans une multitude de cuves en verres de petite taille pour conserver le goût de la fermentation “faite maison” que nous aimons tant, et qui est indispensable pour respecter les conditions parfaites de fermentation des levures et bactéries. Nous voulons développer nos connaissances autour de la fermentation grâce à un atelier équipé d’un vrai laboratoire, où nous organiserons des ateliers.

Enfin, notre kombucha est non pasteurisé, non filtré, avec une bulle 100% naturelle, qui permet d’avoir une vraie diversité entre les kombuchas. La plupart des acteurs mettent une bulle artificielle pour de la stabilité entre les différents batchs de kombucha. Nous aimons au contraire avoir chaque kombucha, et chaque batch, uniques, avec évidemment la même identité.

De manière globale, nous allons aller sur le terrain de la gastronomie. Le kombucha a sa place dans les meilleurs restaurants du monde, comme dans les petits restaurants bistronomiques, à l’image d’un vin, et nous voulons aller sur ce créneau.


ET DEMAIN?

Quels sont les plans pour votre startup (revente, Ipo, rien du tout) ?


Nous voulons développer Datxa avec une croissance soutenable, nous ne sommes pas à la recherche de la licorne, à la poursuite de la réussite économique au détriment de la qualité, de l’artisanat, du respect de la nature et de l’humain. Nous souhaitons faire connaître Datxa, pour procurer du plaisir et diversifier Datxa au-delà du Kombucha.

Nous referons donc sûrement une nouvelle levée de fonds pour accélérer sur la diversification.


Quels sont vos besoins ?


Pour le kombucha les besoins de notre atelier se répartissent autour de la production, du conditionnement, du stockage, et de la distribution. Pour la production, nous avons d’abord un système de filtration et purification de l’eau pour éliminer les polluants, métaux, chlore, qui sont présents dans l’eau du robinet. Il est essentiel pour nous d’avoir une eau pure et vivante pour que la fermentation puisse se passer de la meilleure des manières. Nous avons des grandes cuves d’infusions pour le thé, qui nécessitent de mettre l’eau à ébullition. Ensuite on ajoute le starter (vinaigre de kombucha), l’eau filtrée, la mère (scoby), et on dispatch la future culture de kombucha dans une multitude de petites cuves en verre de 20L maximum, qui reposent dans la salle de fermentation, maintenue à température constante (25 degrés) et hydrométrie constante (60% d’humidité). Cette salle est l’élément essentiel pour le kombucha puisque c’est ici que les levures et bactéries vont commencer leur valse. Une fois la fermentation terminée, nous allons opérer une deuxième fermentation en cuve isobarique, où la prise de bulle va se faire naturellement, sous pression, sans ajout de CO2 artificiel dans le kombucha. La deuxième fermentation s’opère, sans oxygène, puis le kombucha part dans notre embouteilleuse sous pression, pour un embouteillage nette et précis. Tous ces systèmes viennent d’Espagne, par Cespedes qui est une référence mondiale pour ce genre de machines. En parallèle les bouteilles sont nettoyées et étiquetées grâce notre Ninette auto, une étiqueteuse semi manuelle fabriquée en France. Les bouteilles sont ainsi prêtes pour partir en salle de stockage frais positive. Et oui, le kombucha, son plus grand défaut, mais c’est la nature, se conserve au frais, car notre kombucha est non filtré pour garder toute la richesse et les bienfaits des ferments de cette boisson. Ainsi, le froid va quasiment stopper la fermentation, pour que vous puissiez boire le kombucha dans les meilleures conditions. Autrement il va s’acidifier et la prise de bulle va continuer. Nous livrons ensuite notre kombucha avec une camionnette dans des glacières.

Nous avons financé ces équipements par des fonds propres, une levée de fonds, de la dette bancaire et nous espérons bientôt des subventions.


Où voyez-vous votre startup dans un an ?


Dans un an, nous imaginons une entreprise bien implantée au Pays-basque, à Paris, et dans des grandes villes comme Bordeaux, Toulouse, Nice, et pourquoi pas l’Espagne. Enfin, et c’est le plus important, nous nous voyons avec une équipe agrandie, notamment un CDI pour nous assister sur le plan commercial.