Seed-Up

#Startup #B2B #Tech Dernière mise à jour : 26/04/2016 à 23:38
Logo de la startup Seed-Up
  • Fondateurs : Paul Poupet, Benjamin Poilvé, Robin Lambertz
  • Nombre d'employés : 10

Une hacker-house, c’est comme un incubateur mais en colloc’. Seed-up est une Hacker-house… en France :

DESCRIPTION de Seed-Up

Que proposez vous ?


Seed-Up est la première hacker-house de France, un lieu communautaire de vie et de travail avec deux intérêts communs, la technologie et l’innovation.

Nous répondons à des demandes externes sur des projets technologiques

à forte valeur ajoutée afin de monter en compétence. Notre mode de fonctionnement a séduit des entreprises comme Rad., Delta Conseil, Scilab ou encore Mydoctool.

En parallèle, cela nous permet de financer nos propres projets entrepreneuriaux:

– Be the Sound: un service gratuit permettant de synchroniser et partager ses musiques

– Hawker: une application donnant une voix naturelle aux articles de journaux

– Elo: un jeu vidéo éducatif pour les 3 à 8 ans


A quel besoin répondez vous (Pourquoi vos clients ont-ils besoin de votre produit/service ?)


Nous répondons à plusieurs besoins:

– Un besoin d’innovation et de maîtrise des nouvelles technologiques pour les clients pour lesquels nous réalisons des missions de développement

– Un besoin de cadre pour les jeunes qui travaillent avec nous et qui ont un potentiel incroyable et inexploité

– Différents besoins primaires comme l’éducation à travers le jeu vidéo Elo, l’instruction à travers l’application Hawker ou encore le partage grâce à Be The Sound.


Quelles sont les technologies que vous utilisez ?


– synchronisation audio

– synthèse vocale (text-to-speech)

– conception de jeux vidéos (unity)

– objets connectés

– hardware (Raspberry Pi, Arduino)


Histoire de Seed-Up

Comment avez vous eu l’idée ?


Après avoir participé à plusieurs hackathons –compétition où des équipes s’improvisent autour d’une idée afin de la développer en 48h- Paul(ESSEC/Centrale) et Benjamin (Centrale/ENSCI) ont pris conscience de l’importance du partage des compétences, de l’open-innovation et surtout de l’émulation créée lorsque des personnes travaillent ensemble sur des projets qui les rassemblent.


Qu’est ce qui vous a convaincu de vous lancer et de créer ce projet ?


Après avoir travaillé dans des entreprises où l’innovation était freinée par le manque de diversité et de liberté, j’ai vite voulu créer une structure à part. Les hackathons ont été un déclic: l’émulation, l’excitation, la liberté, tout y était. On a donc voulu créer le même environnement mais à long terme. Dans notre grande maison, 10 personnes partagent leur quotidien et leurs projets, nous avons tous entre 18 et 25 ans et provenons d’horizons totalement différents.


Depuis combien de temps avez vous commencé ce projet ?


Cela fait maintenant 3 mois que Seed-Up a été créée, mais certains projets ont été crées bien avant la fondation de la startup.


LE BUSINESS MODEL DE LA STARTUP

Quel est votre cœur de cible ?


Actuellement, nous nous adressons surtout à des clients en B2B, des entreprises qui ont des besoins en programmation informatique. Concernant nos projets, nous avons une volonté d’ouvrir les systèmes propriétaires et promouvoir le modèle BtoBtoC (BuisnessToBuisnessToConsumer) afin de replacer l’utilisateur au centre de la chaîne de valeur.


Comment allez-vous vous faire connaître de vos clients ?


Seed-Up se compose d’une dizaine de personnes venus d’écoles et d’univers différents, ce qui nous permet d’avoir divers contacts qui sont déjà intéressés par nos projets. Notre veille technologique, nos prix et nos clients sont les premiers vecteurs de notre communication. Ensuite, nos projets ont déjà séduit un nombre important de personnes, et le projet global de seed-up est unique et intéressant en particulier au regard de l’actualité et des réflexions sur le monde du travail et les jeunes.


Seed-Up est la première hacker-house de France, un lieu communautaire de vie et de travail avec deux intérêts communs, la technologie et l’innovation.

Quel est le business model Comment gagnez-vous de l’argent ?


Nous répondons à des demandes externes sur des projets technologiques

à forte valeur ajoutée. Cela nous permet de dégager du temps pour nos projets et même d’investir dedans.

Ces projets ont reçu différents prix:

Hawker, Keep Calm and Startup – Avril 2016

Be The Sound, prix Centrale Numérique – Centrale Paris Janvier 2016

Shape the Future – Petit Poucet Janvier 2016

Be the Future – SATT LUTECH Décembre 2015

Startup Week-end – École Polytechnique Décembre 2015

Startup Week-end – École Centrale Paris Novembre 2015


LES AVANTAGES de Seed-Up

Qui sont vos principaux concurrents ? (Si si, il y a toujours un concurrent)


C’est difficile à cerner, pour Seed-up on pourrait parler des incubateurs ou les espaces de co-working, mais nous n’avons pas le même positionnement.


En quoi vous démarquez vous de vos concurrents ?


Présent en Amérique, le concept d’hacker-house n’existait pas réellement en France avant Seed-Up. Nous sommes une véritable hacker-house, les projets sont tous liés, ils ne sont pas indépendants. Nous vivons ensemble et les projets viennent de l’intérieur, de cette émulation créée par la rencontre de ces 10 personnes.


ET DEMAIN?

Quels sont les plans pour l’entreprise (revente, Ipo, rien du tout) ?


Le but est que le temps alloué aux missions externes diminue pour vraiment se concentrer sur nos propres projets. Ensuite, il y aura un véritable travail sur le déploiement de ceux-ci. Enfin, si nous arrivons à prouver que ce modèle est révolutionnaire et peut s’inscrire profondément dans les réussites de la french tech, nous pensons à répliquer ce concept dans une autre maison, car la liste de projets à créer est encore longue.


Quels sont vos besoins ?


Aujourd’hui, nous sommes la première hacker-house de France, pour cela nous avons besoin de faire comprendre qui nous sommes et ce que nous faisons. Nous cherchons toujours des talents qui veulent nous rejoindre, mais surtout nous voulons affirmer notre identité et ce nouveau mode de travail et d’entreprise qui semble plus que prometteur.


Où voyez-vous l’entreprise dans un an ?


Je pense que dans un an, les employés de Seed-up passeront la plus grande partie de leur temps sur des projets internes. Personnellement je crois beaucoup en Hawker, et je pense que ce sera le projet qui émergera le plus vite. Nous ne voulons pas grandir en effectif. La seule extension possible est la réplication du modèle. Nous pensons vraiment que notre projet va au-delà d’une simple start-up. Il permet de former des jeunes, de les laisser s’exprimer, de leur donner des responsabilités incroyables, de partager et d’apprendre à vitesse grand V. C’est une expérience incroyable pour nous tous.