La startup ne semble plus être en activité.
La startup ScootyPark a créé une borne pour recharger sa trottinette en toute sécurité. C’est le mobilier idéal pour l’entrée de votre startup / incubateur / coworking …
DESCRIPTION de ScootyPark
Que proposez vous ?
La ScootyBox est une borne connectée permettant la location en totale autonomie de trottinettes électriques. Elle peut également stocker de manière sécurisée tout en les rechargeant les trottinettes électriques des propriétaires.
A quel besoin répondez vous (Pourquoi vos clients ont-ils besoin de votre produit/service ?)
La borne de location de trottinettes permet à l’utilisateur de louer une trottinette pour effectuer un trajet court, une balade touristique, se rendre à un RDV, à un déjeuner pro,… C’est une alternative au free-floating, plus respectueuse de la ville et de l’environnement. La borne de stockage permet à n’importe quel utilisateur de stocker sa trottinette de manière sécurisée en la rechargeant. Cela permet de supprimer les principales contraintes de ce mode de transport (le poids et le niveau de batterie)
Quelles sont les technologies que vous utilisez ?
Nous développons l’interface de la borne en Flutter et en Python. Notre borne est réellement connectée, avec la capacité de faire des diagnostics de fonctionnement et de charge sur les trottinettes.
Histoire de ScootyPark
Comment avez vous eu l’idée ?
Le marché des trottinettes est en plein boom, avec près de 800 000 propriétaires en France aujourd’hui, mais sous prétexte que ce véhicule est “portable”, aucune infrastructure d’accueil n’existait. Pourtant, c’est un engin qui pèse en moyenne 12 kilos, qui est volumineux, même plié, que l’on ne peut garer dans la rue (très facile à voler ou dégrader), et qui a besoin de se recharger pour fonctionner… Il était temps de pallier cet oubli !
Qu’est ce qui vous a convaincu de vous lancer et de créer ce projet ?
On est tous les deux passionnés par la mobilité et les nouveaux usages, et ça faisait presque 2 ans qu’on voulait créer notre entreprise autour de ce sujet. On suivait de près l’évolution de la trottinette électrique, qui est passée du statut de jouet pour enfant à véritable mode de transport alternatif, jusqu’à devenir l’une des options les plus sérieuses lorsque se pose la question de la mobilité douce. C’est vraiment ça, le déclencheur.
Depuis combien de temps avez vous commencé ce projet ?
L’entreprise existe depuis mai 2019, mais on travaille dessus depuis septembre 2018, soit un an tout pile !
LE BUSINESS MODEL DE LA STARTUP
Quel est votre cœur de cible ?
Notre borne de location s’adresse en priorité aux espaces d’accueil à fort potentiel, où les services additionnels sont un véritable moyen de se démarquer de la concurrence, tels que les coworkings, les hôtels, les campings, mais aussi aux stations balnéaires qui gagneraient en attractivité en proposant une solution de mobilité ludique vraiment adaptée à la découverte de la ville ! On vise également les entreprises, sur un modèle de flotte de trottinettes en LLD. Quant à notre borne de stockage, elle s’adresse aux centres commerciaux, aux cinémas, aux musées, aux événements éphémères, bref, à tous les lieux où l’expérience client est un facteur de rétention important.
Comment allez-vous vous faire connaître de vos clients ?
La prospection commerciale est évidemment un enjeu majeur pour notre développement, mais nous avons également accès à un réseau de partenaires corporate via notre incubateur, ce qui peut accélérer notre croissance.
ScootyPark propose une borne connectée autonome de location, stockage et rechargement à destination des trottinettes électriques.
Quel est le business model Comment gagnez-vous de l’argent ?
Nous gagnons de l’argent de plusieurs manières : tout d’abord, un tarif horaire payé par l’utilisateur pour la location de la trottinette (entre 2 et 3€ par heure). Lorsque la location est gratuite, comme c’est le cas lorsqu’une entreprise souhaite installer nos bornes pour équiper ses salariés de trottinettes électriques, celle-ci paye une mensualité pour la borne, la maintenance, et le service client.
LES AVANTAGES de ScootyPark
Qui sont vos principaux concurrents ? (Si si, il y a toujours un concurrent)
Notre concurrence est clairement identifiée : Knot, Mobistreet, Micromobile, et aussi Wetrott, développe des solutions qui ressemblent à la nôtre. Le free-floating est également un concurrent, même si nos modèles et stratégies diffèrent.
Quels sont vos avantages par rapport à vos concurrents (vous avez le droit à un joker pour cette question)
On a vraiment beaucoup travaillé à l’élaboration de la borne, et on a donc un avantage technique de ce point de vue. L’interface va, à terme, devenir un véritable module de communication avec l’application mobile que nous préparons, ce qui permettra à l’utilisateur de louer en quelques secondes.
En quoi vous démarquez vous de vos concurrents ?
Notre borne est vraiment pensée pour un usage en entreprise, car elle est extrêmement compacte et s’installe sans travaux. Elle est réellement connectée, ce n’est pas un simple “meuble de stockage”. On propose également, à la disposition des usagers, des casques ainsi que des gilets réfléchissants, et nous les assurons, afin de leur permettre de rouler sereinement.
ET DEMAIN?
Quels sont les plans pour votre startup (revente, Ipo, rien du tout) ?
Pour l’instant, c’est de se développer. On répond à de vrais enjeux de société, comme le désenclavement des territoires, la mobilité sans émissions, le dernier/premier kilomètre… La majorité des startupeurs visent évidemment la revente à plusieurs centaines de millions d’euros, mais le chemin compte autant, si ce n’est plus, que l’objectif final.
Quels sont vos besoins ?
Nous sommes auto-financés pour le moment, mais nous nous préparons pour une première levée de fonds, afin de financer notre croissance, notre but étant d’exploser en 2020. On cherche des investisseurs sensibles au secteur de la mobilité, qui en comprennent les grands enjeux, ainsi que le potentiel économique qui en découle.
Où voyez-vous votre startup dans un an ?
On espère être présents dans plusieurs villes de France, par différents réseaux de coworkings, de campings et d’hôtels. On veut également s’internationaliser rapidement, car nous avons des pistes dans d’autres pays européens.