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Not So Dark annonce une levée en série B de 80 millions de dollars

#news Dernière mise à jour : 30/09/2022 à 09:29
  • Levée de fonds : 80 000 000$

Not So Dark, start-up de la food tech, lève une série B record de 80 millions de dollars.

Not So Dark, start-up de la food tech fondée en 2020 par Clément Benoit et Alexandre Haggai, annonce un nouveau tour de table inédit de 80 millions de dollars en série B, mené par Kharis Capital et Verlinvest en partenariat avec Convivialité Ventures. Cette opération porte désormais à plus de 105 millions de dollars le financement total de la pépite française, 2 ans seulement après sa création.

Cette nouvelle levée de fonds va permettre à la start-up de renforcer sa position de leader en France et en Belgique, et d’entamer le déploiement de son concept de franchise virtuelle à l’échelle européenne.

Not So Dark, start-up de la food tech, lève une série B record de 80 millions de dollars pour financer son déploiement Européen. Not So Dark annonce un nouveau tour de table inédit de 80 millions de dollars en série B, mené par Kharis Capital et Verlinvest en partenariat avec Convivialité Ventures. Cette opération porte désormais à plus de 105 millions de dollars le financement total de la pépite française, 2 ans seulement après sa création.

Cette nouvelle levée de fonds va permettre à la start-up de renforcer sa position de leader en France et en Belgique, et d’entamer le déploiement de son concept de franchise virtuelle à l’échelle européenne.

L’aventure débute en 2020 quand Clément Benoit, serial entrepreneur (fondateur de Stuart) et Alexandre Haggai décident de se lancer dans la création de marques food virtuelles uniquement disponibles sur les plateformes de livraison, telles que UberEats ou Deliveroo. 1 an après sa création, la start-up connaît une croissance soutenue et opère déjà 7 marques virtuelles à travers 9 cuisines en France. En Février 2021, ils réalisent une première levée de fond de 25 millions de dollars en Série A destinée à financer l’ouverture de 20 cuisines supplémentaires en Europe.

Agilité, pari audacieux ou coup de folie ?
La livraison de repas en ligne a connu une croissance annuelle sans précédent de 33% au cours de la pandémie pour un marché total estimé à 43 milliards d’euros. Le secteur devrait continuer à croître de 15% par an au cours des cinq prochaines années drivé par une demande toujours plus importante des consommateurs pour de la praticité et pour des repas de meilleure qualité. Bien qu’en forte croissance, le marché des dark
kitchens reste toutefois confronté à d’importants défis opérationnels ainsi que de multiples critiques, notamment la concurrence perçue comme étant déloyale par la restauration traditionnelle.

Fort de ce constat et 3 mois seulement après cette première levée de fonds , les deux fondateurs décident de revoir complètement leur business model. Ce sont près de 15
millions d’euros d’investissement alloués à la construction de leur réseau de cuisines qui partent en fumée et des millions d’euros de chiffre d’affaires mensuel réduits à néant. Un pivot à 180 degrés motivé par une nouvelle vision: nouer un partenariat avec la restauration traditionnelle pour l’accompagner dans sa digitalisation plutôt que de lui faire concurrence.

Ainsi, Not So Dark propose à des restaurants qui ont déjà leur infrastructure d’utiliser leur technologie et d’opérer leurs marques sous licence en complément de leur menu servi en salle. Cette activité additionnelle, branchée directement sur leur cuisine, leur permet de générer un chiffre d’affaires important, immédiat et sans investissement additionnel.

Not So Dark se pose également en partenaire des plateformes de livraisons (Uber Eats et Deliveroo) qui sont de plus en plus présentes dans les villes de plus petites tailles où les consommateurs sont désireux de variété et où les grandes chaînes sont souvent les seules options de livraison disponibles. Grâce à son réseau de partenaires restaurateurs couvrant toute la France, Not So Dark a rapidement saisi cette opportunité pour imposer son nouveau concept.

En s’associant avec Not So Dark, les acteurs de la livraison bénéficient en effet de nouvelles offres originales dans ces zones peu denses, leur permettant de dynamiser leur catalogue. Et les consommateurs se régalent en dégustant les plats de Vegedal, Como Kitchen, Coquillettes, JFK Burgers, Fat Panda, Gaïa Pita ou encore Walida, la marque de couscous co-créée en partenariat avec l’humoriste Gad Elmaleh.

Un nouveau modèle qui va permettre de recentrer la proposition de valeur sur les vraies forces et l’ADN tech de Not So Dark: création de marques originales par une équipe R&D, campagnes marketing intégrées 360° et plateforme de machine learning qui analyse en temps-réel les modifications de prix sur les plateformes de livraison, la demande consommateur et la concurrence. Ceci permet à Not So Dark d’ajuster son offre de manière dynamique et d’accompagner au mieux ses partenaires restaurateurs, dans un environnement concurrentiel accru où l’instabilité macro-économique met les chaînes d’approvisionnement à rude épreuve. – et permettre un déploiement géographique de son concept de franchise virtuelle plus rapide tout en nécessitant moins d’investissements.

Huit mois seulement après avoir basculé sur ce nouveau modèle, le succès est au rendez-vous : les marques de Not So Dark sont distribuées dans plus de 100 villes en France et en Belgique, générant plusieurs millions de revenus par mois.
Le déploiement rapide de ce nouveau modèle a su séduire les investisseurs, récompensé aujourd’hui par ce nouveau tour de table de 80 millions de dollars. Avec cette Série B, Not So Dark entame un nouveau cycle tourné vers l’international, et fait un bond en avant pour devenir le plus grand restaurant au monde – sans posséder la moindre cuisine.