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yzr

#news Dernière mise à jour : 11/01/2021 à 21:41
  • Fondateurs : Sébastien Garcin & Jean-Philippe Poisson
  • Levée de fonds : 2.000.000

yzr lève 2 millions d'euros auprès d'investisseurs comme Bertrand Diard et Jean-Baptiste Rudelle.

yzr, start-up accompagnée par 50 Partners, normalisant automatiquement des données hétérogènes, lève 2 millions auprès d’entrepreneurs du The Galion Projet, après avoir remporté le Galion Booster 2020.
La jeune pousse ambitionne de révolutionner l’interopérabilité des données pour contribuer à la souveraineté des organisations et à la bonne gouvernance de leur data. Forte de l’excellence de ses talents, la France compte parmi les meilleurs data scientists au monde. Pourtant, leur tâche n’est pas chose aisée sans un patrimoine de données de qualité, or noir de l’intelligence artificielle.

Chaque organisation produit des données dans des formats hétérogènes, limitant leur partage et leur valorisation. yzr a développé un algorithme d’intelligence artificielle, accessible en SaaS, qui automatise leur convergence.

Accélérée par 50 Partners et lauréate du Galion Booster 2020, la pépite vient tout juste de boucler un tour de table d’amorçage de 2 millions d’euros auprès des entrepreneurs du think tank The Galion Project, dont Anne-Laure Constanza (Envie de Fraise), Bertrand Diard (Talend) et Jean-Baptiste Rudelle (Critéo) et d’investisseurs tiers comme Laurent Ritter (Voodoo) accompagné par Arnaud Mauduit (Sekko Mono), Thibault Poutrel ou Sopromec Participations.
La jeune pousse a déjà réalisé 200 000 euros de CA en quelques mois en 2020 auprès de grands comptes comme Monoprix, Clear Channel Europe ou GS1.

Un des principaux freins de la création d’un marché unique de la donnée numérique dans l’Union Européenne reste le peu d’interopérabilité entre les données, et la France a le champ libre pour être fer de lance. Là où les groupes de travaux entre pays européens s’affairent, comme la France avec l’Allemagne, pour baliser une souveraineté numérique en matière d’intelligence artificielle : “La coopération autour des données est un enjeu vital de souveraineté. mis en lumière dans la stratégie européenne pour les données. Mais elle a du mal à délivrer ses promesses principalement en raison de la trop grande hétérogénéité des formats. Notre mission est de résoudre ce problème de la manière la plus indolore possible” ajoute Sébastien Garcin, co-fondateur et CEO.

Révolutionner la normalisation des données grâce à l’IA

« Nous réglons un vieux problème informatique, celui des référentiels de données, avec une approche basée sur les dernières avancées de l’intelligence artificielle. Celle-ci permet de se passer de référentiel, ce qui est révolutionnaire » indique Jean-Philippe Poisson, co-fondateur et Managing Director. « La plupart des entreprises ou essayent de régler le problème de normalisation à la source via des procédures d’alignement, ce qui devient mission impossible quand on intègre de plus en plus de données externes. Nous avons eu l’approche inverse : nous avons considéré l’homogénéisation en amont comme une cause perdue et nous agissons en aval. »

Accompagner la plateformisation des modèles économiques

Le partage des données étant au cœur de la plateformisation actuelle des modèles économiques, la solution de yzr séduit pour le moment particulièrement les entreprises des secteurs du retail, des marketplaces ou de la publicité, avec de fortes ambitions d’expansion sur de nouvelles verticales.

Bastien Albertus, Chief Digital Europe de Clear Channel International : « yzr réduit considérablement le délai de mise en marché de nos produits dans un environnement programmatique qui révolutionne notre activité. Nous sommes maintenant en position de générer des revenus et des marges additionnelles en tirant le meilleur parti des données, dans une gamme d’applications beaucoup plus large. »

yzr ambitionne de s’internationaliser rapidement

Avec cette levée de fonds, la startup ambitionne d’accélérer son développement commercial et de préparer son arrivée aux USA. “Notre proposition de valeur est très vite comprise par les entreprises les plus matures sur la data”, souligne Sébastien Garcin. “Or, celles-ci sont encore majoritairement américaines”. Jean-Philippe Poisson ajoute : “Le savoir-faire français est capable de donner naissance à de véritables petits empires des données numériques. L’Europe et la France ont raté l’amorçage du web et du cloud, ne manquons pas l’amorçage de la data et de l’intelligence artificielle et prenons de l’avance auprès du Pacte Mondial pour l’IA”.