Une nouvelle étude révèle comment la propriété intellectuelle aide les startups à lever des fonds

Start-ups en France et en Europe : la détention de brevets, source de réussite et de financements / Lancement du Deep Tech Finder

L’Office européen des brevets (OEB) a publié mardi 17 octobre une nouvelle étude conjointe avec l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) sur le lien entre propriété intellectuelle (brevets, marques) et réussite et accès au financement pour les starts up européennes.

Cette étude s’inscrit dans le cadre de l’événement inaugural du nouvel Observatoire des brevets et de la technologie de l’OEB, qui a eu lieu le 17 octobre. Lors de cet évènement, les économistes en chef de l’OEB et de l’EUIPO ont approfondi les conclusions de l’étude.

L’occasion pour l’OEB de présenter le Deep Tech Finder, un nouvel outil numérique gratuit destiné à aider les investisseurs potentiels à détecter et à évaluer les jeunes entreprises qui mettent sur le marché des inventions révolutionnaires dans des domaines technologiques essentiels.

Parmi les principales tendances, des données intéressantes pour la France :

• Le recours aux droits de propriété intellectuelle (DPI) variant considérablement d’un pays européen à l’autre, la France – aux côtés de la Finlande – a le pourcentage le plus élevé de startups ayant déposé un dossier de propriété intellectuelle (42 %).

• 96 % des start-ups françaises en phase finale de financement détiennent des brevets européens

• Les biotechnologies sont le secteur en France où la proportion de start-ups titulaires de DPI est la plus élevée (74,5 %), suivies par l’agriculture et l’élevage (61 %) et la santé (59 %).

• Plus de la moitié (51 %) des start-ups françaises tournées vers le développement durable et dans le secteur de la santé détiennent un DPI.