QISTA exporte ses solutions anti-moustiques éco-responsables

En marge de la COP28, QISTA continue d'oser l'export et installe aux Emirats arabes unis sa solution française de lutte écologique contre les moustiques

Principal innovateur en matière de technologie éco-responsable de lutte contre les moustiques, QISTA passe à la vitesse supérieure. La PME provençale signe un accord de partenariat exclusif avec AI Khayyat Investments (AKI) une entreprise pionnière aux Émirats arabes unis en matière de solutions écologiques et innovantes de lutte contre les nuisibles.

Avec près de 11 000 installations réparties dans 23 pays dont la France, l’Espagne, l’Italie ou encore le Sénégal et l’Angola, QISTA poursuit son internationalisation et annonce un partenariat avec le groupe AI Khayyat Investments qui va distribuer plusieurs centaines de bornes QISTA sur l’ensemble du territoire des Emirats arabes unis dans le but de réduire les nuisances liées aux moustiques dans les complexes de loisirs, établissements touristiques, entreprises de travaux extérieurs, établissements scolaires et centres de santé.
Malgré des progrès importants dans la lutte contre les moustiques depuis les années 2000, ceux-ci atteignent leurs limites. Les moustiques constituent de loin le principal vecteur de pathologies (paludisme, Zika, dengue, chikungunya…) et sont responsables d’environ 750 000 morts par an, dont 600 000 pour le paludisme. Et le problème risque de s’amplifier avec le réchauffement climatique puisque la chaleur favorise la prolifération des moustiques et la multiplication des virus au sein de ces moustiques. A cela s’ajoute une résistance des moustiques aux insecticides et larvicides (notamment deltaméthrine et Bti) toxiques pour la santé animale, humaine et environnementale utilisés depuis des décennies.

Les Emirats arabes unis ne sont pas épargnés. Au moins 11 espèces de moustiques ont été identifiées sur le territoire en 2018 : Aedes caspius (provoque beaucoup de nuisances car attaque en masse), 2 types d’anophèles (vecteurs du paludisme), dont Anopheles stephensi qui est un vecteur primaire du paludisme très dangereux en Asie,
7 espèces de Culex dont Culex perexiguus qui est l’espèce la plus dominante aux EAU et qui est vecteur du virus du Nil Occidental.

Une chose est certaine : il faut aujourd’hui repenser la lutte afin que celle-ci s’adapte aux enjeux du réchauffement climatique, surpasse les résistances et réduise au minimum le recours aux substances toxiques. Avec ses solutions, QISTA œuvre ainsi à la mise en place d’une véritable démarche innovante, concrète et ambitieuse de lutte antimoustique prenant en compte un niveau élevé d’exigences sur les plans écologique, économique et toxicologique pour une action de bout en bout.

Pierre Bellagambi, PDG de QISTA : « Le déploiement de nos solutions innovantes, fièrement fabriquées en France, s’aligne parfaitement avec le renforcement stratégique de la lutte écologique contre les moustiques aux Emirats arabes unis. Nous remercions AKI pour sa confiance et son engagement dans ce partenariat unique. L’internationalisation est un relai de croissance indispensable pour QISTA et nous sommes impatients d’unir nos convictions communes pour contribuer à une approche durable et novatrice de la lutte contre les moustiques ».

Fadi El Fakhouri, Directeur Services environnementaux d’AKI : « La flexibilité, le dévouement et la détermination dont a fait preuve l’équipe technique de QISTA ont permis de franchir une étape importante : l’introduction réussie de leur système intelligent de contrôle des moustiques sur le marché des Émirats arabes unis. Leur engagement en faveur de l’excellence et de solutions innovantes les a véritablement distingués dans l’industrie. Nous sommes convaincus que leur système intelligent et écologique aura un impact positif sur le territoire. Je tiens à remercier sincèrement toute l’équipe de QISTA et je me réjouis de de nos succès à venir ».

A savoir que le moustique ne se cantonne plus aux zones dites « du Sud ». En France, 71 départements métropolitains sont désormais colonisés par le moustique tigre et l’Ile-de-France a abrité en octobre dernier le cas de dengue autochtone (absence de notion de voyage) le plus au nord de l’Europe jamais recensé. Une situation préoccupante à l’approche des Jeux Olympiques où la chaleur et le brassage des populations seront des conditions idéales pour la prolifération du moustique et la multiplication des virus.