Menta présente sa nouvelle génération de puce reprogrammables

Chips Act : Menta invité à Bruxelles pour promouvoir sa technologie de design de puces nouvelle génération reprogrammables

La Commission Européenne s’est réunie autour de Thierry Breton, commissaire au marché intérieur, pour inaugurer le Chips Joint Undertaking (CJU). Le CJU a pour objectif de combler le fossé entre la recherche, l’innovation et la production dans le domaine des semiconducteurs. Menta, une deeptech française spécialisée dans la conception de semi-conducteurs, était présente pour promouvoir sa vision et son ambition de devenir leader en la matière avec sa technologie de puces nouvelle génération reprogrammables (eFPGA IP).

Le marché de la conception et de la réalisation de puces s’organise autour de deux axes complémentaires : les puces monolithiques, comme celles fabriquées par STMicroelectronics, et les puces hétérogènes, aujourd’hui exploitées par Intel, AMD ou Apple. Selon Vincent Markus, PDG de Menta, l’Europe pourrait augmenter de manière significative sa capacité de production de puces en exploitant cette dernière voie. Cela permettrait alors de renforcer sa souveraineté et sa sécurité en matière de microélectronique tout en s’accaparant de nouvelles parts du marché mondial, et ainsi se rapprocher de l’objectif des 20% de circuits intégrés conçus en Europe, en servant les marchés internes touchés par la pénurie de composants.

Vincent Markus a également affirmé que le sujet des puces hétérogènes et leur reprogrammation avec des technologies d’ePFGA IP telles que celles de Menta, a pu être entendu auprès des hautes sphères de décision européenne, après l’entrée en vigueur du tant attendu Chips Act Européen en septembre 2023.

Par ailleurs, l’European Semiconductor Board a tenu hier sa première réunion. Ce conseil rassemble les États membres pour fournir des conseils à la Commission européenne sur la mise en œuvre cohérente de la loi européenne sur les puces et sur la collaboration internationale dans le domaine des semiconducteurs. Il constituera la plateforme clé de coordination entre la Commission, les États membres et les parties prenantes.