Illustration de la news Mastercard a publié une étude à propos de la vocation d'entrepreneurE

Mastercard a publié une étude à propos de la vocation d'entrepreneurE

#news Dernière mise à jour : 10/03/2025 à 11:00, publié le : 10/03/2025

À l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, Mastercard a dévoilé une étude sur le rapport des femmes françaises et européennes par rapport à l'entrepreneuriat.

La montée en puissance de la génération des femmes entrepreneures

Mastercard a récemment divulgué une analyse captivante à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, révélant que l’élan entrepreneurial est remarquablement fort parmi les jeunes femmes françaises. En effet, 10 % d’entre elles se déclarent déjà entrepreneures, tandis que 30 % projettent de fonder une entreprise d’ici 2025. Les principales incitations pour ces ambitions incluent le désir d’autonomie (42 %), une meilleure harmonie entre vie personnelle et professionnelle (39 %), et le moment jugé propice pour se lancer (35 %). Les domaines plébiscités incluent la santé (12 %), le secteur de l’hôtellerie et des loisirs (11 %) ainsi que les services de garde d’enfants (11 %). Barbara Sessa, représentante de Mastercard, est prête à partager ses commentaires sur ces découvertes.

L’esprit entrepreneurial au sein de la jeunesse européenne

La véritable passion pour la création d’entreprise se manifeste clairement chez les jeunes femmes ayant l’aspiration de monter leur propre startup. En France, 10 % des femmes se considèrent comme entrepreneures et 30 % projettent de développer leur entreprise d’ici 2025. Cette aspiration est surtout alimentée par l’envie de ne pas dépendre d’un employeur (42%), de trouver un équilibre plus satisfaisant entre vie professionnelle et vie familiale (39%) et d’estimer que le moment est venu (35%). Par ailleurs, 24% des femmes françaises se disent confiantes en matière de gestion financière.

D’après le rapport de Mastercard, à l’échelle européenne, quatre femmes sur dix envisagent sérieusement de devenir cheffes d’entreprise. Comparativement, en France, ce chiffre tombe à trois sur dix, tandis qu’il est notablement plus élevé au Portugal (56 %) et en Grèce (46 %). Ce mouvement entrepreneurial est particulièrement perceptible chez les jeunes générations. Les femmes de la génération Z (63 %) et les “millennials” (53 %) manifestent une volonté plus prononcée de créer une startup que celles de la génération X (37 %) ou les baby-boomers (21 %).

De surcroît, environ 30 % des Européennes ambitionnent de lancer des activités secondaires en parallèle de leur emploi principal. Ce chiffre grimpe chez les femmes de la génération Z (52 %) ainsi que les millennials (41 %). Pour beaucoup, ce désir d’entrepreneuriat est motivé par un besoin d’indépendance financière (49%) et l’amélioration de l’équilibre entre travail et vie privée (39%).

La quête de sens chez la génération Z

“Les femmes issues de la génération Z en Europe sont les plus susceptibles de vouloir créer une entreprise pour “avoir un impact positif sur le monde” (19 % contre 13 % pour les millennials, 14 % pour la génération X et 16 % pour les baby-boomers).”

Les jeunes entrepreneures de la génération Z en Europe sont convaincues que leur startup peut avoir un impact bénéfique, notamment en améliorant les conditions de vie des femmes et des individus en général (20% contre 16% en moyenne pour les Européennes).

En ce qui concerne les secteurs favorisés, l’éducation et la garde d’enfants dominent tandis que la génération X montre une préférence pour l’industrie des cosmétiques, une singularité non partagée avec les autres générations européennes.

Surmonter les obstacles du parcours entrepreneurial

Malgré une forte motivation entrepreneuriale, les femmes européennes rencontrent des freins persistants, y compris celles ayant déjà démarré une activité. Elles rapportent un manque de confiance dans leurs aptitudes professionnelles comparé aux hommes, notamment pour les décisions financières (25 % contre 37 %), le discours en public (25 % contre 32 %) et le réseautage (15 % contre 23 %).

Les principales difficultés soulignées par les femmes sont la crainte de l’échec (31 %), l’insuffisance de financement (29 %) et le déficit d’expérience (28 %). Une part notable des femmes hésite à créer leur start-up à cause d’un manque de confiance, comparativement aux hommes (21 % contre 18 %). Cet écart est particulièrement flagrant chez la génération Z (25 % des femmes contre 21 % des hommes) et les millennials (26 % contre 18 % pour les hommes).

Outre ces défis, les responsabilités familiales représentent une préoccupation disproportionnée pour ces entrepreneures, par rapport à leurs homologues masculins.

Renforcer la confiance des futures entrepreneures

“Les femmes à la tête des entreprises sont de puissants catalyseurs de la croissance économique, améliorant la vie de chacun.”

Pour aborder ces obstacles, des formations à la conception de plans d’affaires (21 %) et des subventions accessibles pour les petites entreprises (21 %) sont essentielles pour rassurer et inciter davantage de femmes à se lancer.

Les jeunes femmes considèrent également qu’un réseau de soutien ainsi qu’un mentorat (24 %) favorisent leur confiance. Paloma Real de Mastercard insiste sur l’importance de valoriser ce potentiel entrepreneurial féminin pour une économie plus inclusive. Mastercard, impliquée dans plusieurs initiatives de soutien aux startups, met en lumière le programme Strive EU, qui facilite la croissance des petites entreprises en Europe avec des subventions substantiels.

Méthodologie

L’analyse, commandée par Mastercard et menée par l’agence Opinium, s’est déroulée globalement entre le 16 décembre 2024 et le 3 janvier 2025. L’enquête en ligne a atteint 42 500 individus, dont 4 300 entrepreneurs, à travers 41 pays répartis sur les cinq continents.