La fintech finfrog lève 3 millions d’euros pour mettre l’intelligence artificielle au service du pouvoir d’achat des Français
Finfrog propose aux 10 millions de Français qui sont à découvert de manière chronique des prêts de courte durée 10 fois moins chers qu’un découvert bancaire*. Grâce à des algorithmes de machine learning propriétaires, finfrog est en mesure de prêter à des populations jusque là exclues du crédit bancaire classique : freelances, intérimaires, étudiants, etc. La Fintech française vient de réaliser une levée de fonds de 3 millions d’euros pour développer son offre d’aide à la gestion de budget et accélérer ses partenariats avec des plateformes de freelances et d’intérimaires.
“Notre ambition est claire : nous voulons sortir 1 million de Français de la spirale du découvert bancaire et leur restituer d’ici 3 ans 1 milliard d’euros de pouvoir d’achat” annonce Riadh Alimi, fondateur et CEO de finfrog.
Finfrog a investi plus de 2 ans en R&D pour développer des algorithmes de modélisation du risque et ouvrir l’accès au crédit à des populations jusqu’alors exclues : freelances, intérimaires, étudiants… “La France ne disposant pas de credit bureau à l´anglo-saxonne, les travaux de machine learning accomplis par finfrog étaient indispensables. C’est la seule fintech, à ma connaissance, à disposer de ce type d’algorithmes sur le marché français ” salue Bernard de Barbeyrac, actionnaire de finfrog et Global Head of Risk Modelling chez Funding Circle, une des licornes européennes dans le secteur des fintechs.
Depuis son lancement, finfrog a accompagné 40 000 clients et reçoit à présent près de 10 000 inscriptions par mois. La croissance est entretenue par un bouche à oreille très positif et des partenariats signés avec Uber Eats, Frichti, Brigad mais aussi Iziwork et Gojob pour financer les travailleurs freelance ou intérimaires affiliés à ces plateformes. L’offre séduit par sa rapidité et sa simplicité. “Concrètement avec finfrog, si votre voiture tombe en panne, vous pouvez obtenir depuis votre smartphone jusqu’à 600€ en 24h pour débloquer la situation. Nos clients gèrent bien leur budget mais avec un salaire moyen de 1 200€, ils ont peu de marge de manoeuvre face à des dépenses imprévues.” explique Riadh ALIMI, CEO de finfrog.
Ce tour de financement a été mené avec des investisseurs particuliers en amont d’une prochaine levée auprès de fonds institutionnels. “Au delà de leur capacité à financer notre activité sur la durée, nos actionnaires nous apportent leur expérience dans un secteur grand public à la fois technique et règlementé ” précise Riadh Alimi. Finfrog compte parmi ses actionnaires des personnalités des services financiers comme Denis Duverne (AXA), Loïc Fery et Benjamin Jacquard (Chenavari), Domnin de Kerdaniel (ex-KKR, 3i et CVC), Frédéric Ponchon (Sycomore AM), Yvon Choi (EightStone) ainsi que des entrepreneurs B2C et Tech comme Mikael Aubertin (Good Goût), Thierry Roussel (Direct Energie), Benoît Charles-Lavauzelle (Theodo), Gaspard Conrad (WeFix), Flavien Kulawik (KBS), William Lebedel (BlueRep) et Cédric Genet (Carat Capital) .
Avec cette levée de fonds, finfrog compte étoffer son offre, notamment en développant des outils et services de gestion de budget pour ses clients. Finfrog entend par ailleurs accélérer sa stratégie de financement des travailleurs freelances et intérimaires via de nouveaux partenariats. L’équipe, aujourd’hui constituée de 12 personnes, devrait doubler dans les 6 prochains mois avec des réflexions pour l’ouverture d’un bureau en région.
* source : étude Panorabanques 2019 disponible via ce lien ; sondage mené auprès de 2554 clients finfrog disponible via ce lien https://finfrog.fr/publications/infographie_decouvert_2019