Illustration de la news 59% des acteurs de la biotech utilisent déjà l'IA selon le rapoprt “State of Tech in Biopharma”

59% des acteurs de la biotech utilisent déjà l'IA selon le rapoprt “State of Tech in Biopharma”

#news Dernière mise à jour : 27/02/2024 à 01:07

59 % des répondants du secteur biopharmaceutique utilisent déjà l'IA et l'apprentissage automatique au quotidien, selon un récent rapport de Benchling

La start-up californienne Benchling, éditeur d’un Cloud R&D pour l’industrie biotechnologique, fait le point sur les niveaux d’adoption et d’utilisation de la technologie par l’industrie biopharmaceutique et met en évidence les obstacles à une meilleure mise en œuvre et à un plus grand succès.

L’éditeur de logiciels conçus pour l’industrie de la biotechnologie, a publié le rapport “State of Tech in Biopharma” montrant que 59 % des répondants du secteur biopharmaceutique utilisent déjà l’IA et l’apprentissage automatique au quotidien. 53% des scientifiques utilisent plus de 5 applications logicielles scientifiques uniques par jour, et 40 % des services informatiques des grandes entreprises prennent en charge plus de 20 applications.

Avec l’absence de solutions technologiques conçues pour des utilisations spécifiques aux besoins de recherches et de développement de la science, les conditions de travaux de recherche dans les laboratoires s’appuient sur des outils complexes trop souvent encore peu adaptés aux besoins. 84 % utilisent des logiciels customisés, indiquant une persistance des systèmes legacy existants. De plus, l’étude de Benchling souligne que 41 % des scientifiques considèrent encore aujourd’hui que la collaboration avec et entre les équipes est un défi, et 38 % ont besoin de collaborer avec 20 personnes ou plus dans leur travail quotidien. L’adoption des logiciels conçus pour le cloud est à la traîne, avec seulement 18 % des personnes interrogées qui utilisent le SaaS pour la majorité de leurs travaux de R&D et d’informatique.

L’étude révèle deux obstacles à pallier pour adopter des technologies habilitantes : investir dans des logiciels conçus adaptés aux besoins de la science moderne et recruter des talents adéquats pour travailler avec les technologies émergentes.

“Notre rapport met en évidence les obstacles qui doivent être surmontés pour accélérer les progrès scientifiques. Dans les années à venir, les données et l’IA prendront encore plus d’importance, intensifiant la nécessité pour l’industrie biopharma de se débarrasser des technologies héritées et de fortifier ses fondations numériques. Les entreprises capables d’attirer les meilleurs talents, de favoriser l’alignement entre la R&D et l’informatique, et d’adopter rapidement les nouvelles technologies conçues pour cette nouvelle ère de la biologie, sont en passe de devenir les acteurs les plus influents de la biopharmacie”, ajoute Bob Burke, EMEA GM chez Benchling.