Anatomie de la transformation d'une PME en start-up

Tout commence en 2008, lorsque Grégory Valency fonde A’climatis, une PME montpelliéraine spécialisée dans l’installation et la maintenance de systèmes de climatisation. L’entreprise grandit rapidement et donne naissance à deux filiales.

À la fin de l’année 2019, A’climatis emploie une douzaine de salariés, intervient sur près de 800 projets par an et affiche un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros. Une croissance obtenue sans levée de fonds, portée uniquement par le bouche-à-oreille et la qualité du service rendu.

Puis vient la crise sanitaire du COVID-19 et ses deux confinements. Pour Grégory, il est temps de repenser son modèle. Il amorce un virage stratégique majeur et imagine Kelkun : une marketplace dédiée aux artisans du bâtiment, pensée pour fluidifier les interventions, qu’il s’agisse d’urgences ou de projets planifiés.

Kelkun, c’est un peu le Uber, le Doctolib ou le Planity du bâtiment.
Lancée fin août 2024, la plateforme connaît un décollage spectaculaire : dès octobre, elle franchit le cap des 15 000 téléchargements et regroupe plus de 3 600 artisans qualifiés dans toute la France.
Aujourd’hui, Kelkun emploie 17 personnes :

• 7 développeurs qui assurent la stabilité technique de l’application,
• 6 conseillers au service client chargés de répondre aux demandes et de rassurer les particuliers,
• 3 personnes au marketing,
• et 1 community manager pour animer la communauté.

Une réussite bâtie sur le terrain

La force de Kelkun réside sans doute dans l’expérience de son fondateur. Artisan lui-même, Grégory connaît parfaitement les contraintes du métier.
Il sait combien il est essentiel de rassurer un client en détresse, tout en tenant compte des réalités administratives, techniques et financières auxquelles sont confrontés les artisans français.
Kelkun propose ainsi un outil en ligne à double entrée :

• Il simplifie la vie des particuliers qui peuvent, en quelques clics, accéder à un réseau sécurisé d’artisans qualifiés (plus de 50 corps de métiers référencés).
• Et il soulage les professionnels de la charge de prospection, de la paperasse, et parfois même du stress d’un chantier mal cadré.

La plateforme se charge de qualifier la demande, de trouver le bon artisan, et même de gérer la facturation. Une promesse de clarté et d’efficacité, dans un secteur où la confiance est souvent le maillon faible.

Un modèle économique clair et assumé

Le modèle de Kelkun est transparent :

• Pour une intervention d’urgence, la plateforme perçoit 15 % de commission.
• Pour un projet classique, la commission est fixe, entre 8 et 32 €, selon la nature des travaux.
• Enfin, une offre premium à 49 € par mois permet aux artisans d’améliorer leur visibilité en ligne grâce à un mini-site professionnel.

Une ambition nationale… au service de l’humain

L’ambition de l’équipe est claire : développer un réseau fiable, au service des deux parties.Car Kelkun l’a bien compris : on ne révolutionne pas un marché sans embarquer à la fois les artisans et les clients.
C’est pourquoi la plateforme mise autant sur l’excellence du service client que sur un accompagnement personnalisé des professionnels du bâtiment.