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Fondateurs : Thibaud CLEMENT

Candyscovery

Une sélection de bonbons autour d’un nouveau thème chaque mois, pour 13€ frais de port inclus ! Il s’agit de bonbons français ou importés, artisanaux ou industriels, classiques ou excentriques.

Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé… Mais sachez vous faire plaisir quand même.
Parti en tour du monde, Thibaud en revient les poches remplies de bonbons et crée Candyscovery. Chaque mois, découvrez dans votre boite aux lettres une sélection des friandises sucrées, qui collent ou qui se mâchent, qui se croquent ou qui se sucent venues du monde entier. De l’eCommerce qui (se) fait plaisir “pour les grands et les petits” comme dirait l’autre !
A votre place, je surveillerais le facteur…

Que proposez-vous ?

Une sélection de bonbons autour d’un nouveau thème chaque mois, pour 13€ frais de port inclus ! Il s’agit de bonbons français ou importés, artisanaux ou industriels, classiques ou excentriques. L’offre est disponible sous la forme d’un abonnement sans engagement pour se faire plaisir ou d’une formule cadeau, à offrir sans modération !

Comment avez-vous eu l’idée ?

Entre novembre 2011 et octobre 2012, j’ai effectué un tour du monde entrepreneurial axé sur l’eCommerce. Alors que j’étais à Hong Kong, j’ai fait la découverte de nombreuses confiseries locales, que nous ne pouvions trouver en France. J’ai donc réfléchi à un moyen original et agréable de partager ces petites douceurs exotiques avec le plus grand nombre.
Comme je me déplaçais dans une nouvelle ville chaque mois, il m’était impossible de gérer des stocks de produits physiques : le système de « subscription eCommerce » où le commerçant n’achète que les quantités de produits dont il a besoin, était tout désigné et l’idée de créer un abonnement de bonbons s’est imposée d’elle même !

Qu’est-ce qui vous a convaincu de vous lancer et de créer ce projet ?

L’objectif de mon tour du monde était d’avoir une meilleure connaissance de ce qu’est l’eCommerce. Comment aurais-je pu mieux comprendre ce qu’implique la gestion d’une boutique en ligne qu’en créant mon propre site ?

Depuis combien de temps avez-vous commencé ce projet ?

Le site a été lancé au mois de mars, alors que je me trouvais à Bangkok : les premières commandes ont donc été envoyées depuis la Thaïlande. Ont suivi l’Australie, les Etats-Unis, le Chili et l’Argentine !
Afin de mieux satisfaire les abonnés de Candyscovery, le concept a été repositionné le 25 septembre 2012. Nous avons créé un nouveau site, réduit notre prix à 13€ et augmenté les quantités de bonbons expédiées chaque mois, pour atteindre aujourd’hui entre 400g et 500g par envoi !

A quels besoins répondez-vous ?

Tout le monde aime les bonbons ! En manger, c’est un peu comme retomber en enfance l’espace d’un instant. Les confiseries sont également bonnes pour le moral et rendant aimables, d’après une équipe de psychologues de l’Université de Gettysburg. Nous proposons donc à nos clients une touche de bonne humeur, livrée chez eux, chaque mois ! L’idée est de pouvoir se faire plaisir sans culpabilité et à petit prix.

Quel est votre cœur de cible ?

La réponse est, je trouve, assez amusante ! Notre cible s’est définie elle-même, au fur et à mesure que notre concept gagnait en notoriété. Si nos abonnés n’ont pas de profil type, il semble que les personnes qui « aiment » Candyscovery sur Facebook soient davantage des jeunes femmes de la région parisienne.

Comment allez-vous vous faire connaître de vos clients ?

Nous sommes une petite structure, lancée avec quelques centaines d’euros à l’occasion d’un voyage. Notre budget marketing est donc assez limité. Nous communiquons essentiellement à travers les réseaux sociaux : la communauté de Candy lovers est très active sur Facebook et Twitter. Nous venons également de rejoindre Hellocoton. Surtout, nous avons intégré une galerie interactive sur notre site, qui permet à nos abonnés de poster des photos de leurs bonbons via Instagram en utilisant le hashtag #Candyscovery ! Tout cela est orchestré de main de maître par ma partenaire, Noémie Coyot, Community Manager au sein de Social Bonjour, agence qu’elle a créée.
Nous avons aussi eu la chance d’apparaître dans des media nationaux, tels que France 2 (Télématin), L’Express (L’Entreprise) ou Minute Buzz ! Nous sommes régulièrement sollicités par des bloggueuses et des journalistes, avec qui nous sommes ravis de collaborer lorsque nous pouvons nous le permettre.

Quel est le business model ?

Il s’agit d’un business model faisant levier sur la récurrence des commandes – un abonné reçoit une nouvelle sélection de bonbons chaque mois – et sur un Cash Converting Cycle négatif, puisque nous achetons les produits une fois que nous avons reçu toutes les commandes pour le mois en cours.
Le principal avantage de ce modèle économique est de nous avoir permis de nous lancer avec un investissement minimal, tout en bénéficiant d’une croissance organique forte, les ventes se reportant d’un mois sur l’autre. Les économies que nous faisons ainsi sur l’acquisition client nous permettent d’offrir un prix plus attractif aux abonnés. C’est un véritable processus win-win.

Quelles sont les technologies que vous utilisez ?

Le site de Candyscovery a été créé en interne, grâce à un logiciel de gestion de contenu assorti d’un module eCommerce et d’un module de gestion d’abonnement pour administrer les commandes. Une technologie simple mais efficace, qui correspond bien à notre philosophie !

Quels sont vos besoins ?

Nous sommes en train de développer notre écosystème en France et continuons de rechercher de nouveaux partenaires pour les approvisionnements et la livraison.

Quels sont les plans pour l’entreprise (revente, Ipo, rien du tout) ?

Notre quotidien, c’est vraiment le Bootstrapp et de Système-D. Et nous adorons ça ! Cependant, lorsque nous voyons le chemin que nous avons parcouru avec très peu de moyens, nous sommes convaincus que le concept de Candyscovery est très porteur et ne pouvons nous empêcher de penser à ce que nous pourrions accomplir avec davantage de financement !
Nous réinvestissons d’ores et déjà les bénéfices que nous faisons chaque mois pour offrir un meilleur service à nos abonnés et faire connaître le concept. Nous réfléchissons à engager des fonds personnels supplémentaires pour faire évoluer l’entreprise. Nous ne recherchons pas de financements extérieurs mais avons déjà dû considérer deux propositions de rachat.

Qui sont vos principaux concurrents ? En quoi vous démarquez-vous ?

Nous n’avons pas réellement de concurrent direct, mais devons faire face à de nombreuses offres de substitution dont le concept s’approche du notre.
D’une part, il y a l’ensemble des « box » beauté et gastronomiques, qui fonctionnent sur le modèle de l’abonnement : si nous ne vendons pas les mêmes produits, nous sommes conscients qu’une même personne ne souhaite pas s’abonner à plusieurs services du même type.
D’autre part, il y a l’ensemble des commerçants proposant des bonbons en ligne, même si la plupart sont des grossistes plutôt que des détaillants.
Enfin, il existe un abonnement de bonbons exclusivement japonais, Candy Japan : le service est donc similaire mais la cible semble bien différente de la notre et surtout, bien plus internationale.

Quels sont vos avantages par rapport à vos concurrents ?

Nous nous distinguons des autres box par les produits que nous vendons, puisque nous sommes les seuls à proposer un abonnement de bonbons.
Nous pensons avoir un avantage sur les autres sites proposant des confiseries grâce à notre site, qui est globalement plus ergonomique que les sites B2B. Nous sommes également compétitifs en termes de prix car nous offrons les frais de port, là où beaucoup de confiseurs en ligne proposent des prix très bas sur les bonbons mais très élevés pour la livraison !
Enfin, nous concentrons nos efforts sur le marché français, ce qui nous permet d’être presque deux fois moins cher que Candy Japan.

Où voyez-vous l’entreprise dans un an ?

Une fois notre présence bien établie en France, nous envisagerons une expansion dans d’autres pays d’Europe, comme le Royaume-Uni ou l’Allemagne mais aussi la Suède, qui est l’un des plus gros consommateurs de bonbons du monde ! A moins, bien entendu, que d’ici-là, nous ne recevions une troisième offre de rachat… que nous ne pourrions refuser.

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