Moins trendy mais plus cosy, Stéphanie nous présente Mamyfactory, et nous propose un contrat de génération original entre des retraités bien réveillés, des actifs surchargés et des têtes blondes à habiller.
Du 2.0 dans le tricot !
Que proposez vous ?
Mamy Factory est un site de vêtements et accessoires pour enfants tricotés par nos mamies françaises depuis chez elles et à leur rythme.
Qu’est-ce qui vous a convaincu de vous lancer et de créer ce projet ?
A l’origine de ce projet, 2 constats :
-D’une part : il y a de plus en plus de personnes retraitées en France et qui vieillissent de mieux en mieux. Elles ont donc naturellement envie de rester actives et souffrent souvent de se retrouver à l’écart de la société du jour au lendemain. Certaines ont également besoin d’une activité pour compléter une retraite insuffisante.
Par ailleurs, ces retraités ont beaucoup de temps et souvent du talent pour les travaux manuels (crochet, couture, tricot…)
-D’autre part : la population active a, elle, justement de moins en moins de temps et vit de plus en plus vite. Internet et les Smartphones ont accéléré les rythmes de vies professionnelle et privée. Les possibilités deviennent infinies et les sollicitations incessantes. Dans les magasins, c’est également devenu la course contre la montre : les collections se renouvellent à la vitesse de l’éclair, les nouveautés, soldes et promotions se multiplient…
Face à cette frénésie, une autre tendance de consommation s’est dessiné ces dernières années : le « acheter moins, acheter mieux». Comme pour faire une pause et se ressourcer, de nombreux consommateurs recherchent aujourd’hui authenticité, sens, valeurs, naturel et qualité (en témoigne le succès des produits, bio, éthique ou écologique au cours de ces dernières années)
Ainsi, le temps et le savoir-faire de toute cette génération de retraitées m’est apparue comme une richesse inexploitée qui pouvait répondre à cette nouvelle tendance de consommation.
Depuis combien de temps avez-vous commencé ce projet ?
L’idée m’est venue en juin 2011, j’ai réalisé l’étude de marché pendant l’été puis commencer à recruter mes mamies tout en étant salariée de mon ancien poste en marketing et communication dans les nouvelles technologies. Puis, en février 2012, je me suis lancée et j’ai quitté mon emploi. Le site est en ligne depuis juillet 2012.
Quel est votre cœur de cible ?
Les clientes cible de MamyFactory sont des femmes – ce sont elles qui achètent les vêtements pour enfants – de 25 à 34 ans, tranche d’âge qui achète le plus sur Internet (source : Médiamétrie estat)
Et qui souhaitent consommer autrement et se démarquer en achetant, pour leurs enfants ou pour offrir, des vêtements authentiques et porteurs de sens.
Comment allez-vous vous faire connaître de vos clients ?
Une campagne de relation-presse est en cours et devrait porter ses fruits dès le mois d’octobre. Des partenariats avec des blogs ou des marques sont également en train d’être négociés.
Comment gagnez-vous de l’argent ?
Le travail fait main et le made in France implique nécessairement des marges faibles sur nos tricots. Nous proposons cependant une collection de vêtements en coton à coordonner avec nos tricots qui devrait être plus rapidement rentable.
Quelles sont les technologies que vous utilisez ?
Le site Mamy Factory a été réalisé avec la plateforme de e-commerce Prestashop.
Qui sont vos principaux concurrents ? (Si si, il y a toujours un concurrent)
Nos concurrents sont évidemment toutes les autres marques de vêtements pour enfants mais avec la différence que nos clientes ne craquent pas seulement pour un modèle mais aussi souvent pour le concept, l’idée ou même seulement l’univers du site.
Où voyez-vous l’entreprise dans un an ?
Aux Galeries Lafayette :-)