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L’avis de Startdoc sur les levées de fonds dans la Legaltech

#blog Dernière mise à jour : 10/11/2022

Après une année 2020 en chute libre, pandémie oblige, les levées de fonds reprennent de plus belle dans la Legaltech. De bon augure pour l’avenir du secteur ? De l’avis de Startdoc, tout semble indiquer que si. Avec 85 millions d’euros levés en 2021, les startups du droit ont de quoi se réjouir, mais toutes ne sont pas logées à la même enseigne à ce niveau… Où en sont les levées de fonds dans la Legaltech ? Décryptage.

Legaltech : les tours de table reprennent de plus belle en 2021

Le mois de décembre 2021 a vu la parution du « Baromètre des LegalTechs françaises » (édition 2021), une enquêtes menée conjointement par le cabinet Wolters Kluwer, la Banque de Territoires et Maddyness, auprès de près de 90 startup du droit en France. Voici, dans les grandes lignes, ce qu’il en ressort.

L’étude souligne l’importance croissante des tours de tables réalisés chaque année dans la Legaltech en France : 12,7 millions d’euros en 2017, 24,6 millions d’euros en 2018 et 52,1 millions d’euros en 2019 ! De l’avis de Startdoc, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le secteur bénéficie d’un financement soutenu d’année en année. Sauf que la pandémie est venu tout chambouler : en 2020, le montant des levées de fonds a brusquement chuté, et on a craint le pire.

Heureusement, la crise n’aura pas trop duré. En 2021, les levées de fonds dans la Legaltech en France sont reparties de plus belle, renouant avec l’habitude du secteur de battre ses propres records année après année. Là encore, les chiffres sont particulièrement éloquents, au point de se suffire à eux-mêmes : 57,8 millions d’euros levés au 15 novembre 2021, une hausse de 11% par rapport à 2019, une année déjà record ! A fin 2021, ce chiffre a atteint la bagatelle de 85 millions d’euros, une première dans le secteur.

Crise : quelle incidence sur les financements ? L’avis de Startdoc

Et les effets de crise dans tout ça ? Startdoc est d’avis que la crise semble bien loin derrière. En bref, la Legaltech française se porte bien, merci pour elle ! La preuve : malgré la pandémie, le secteur a augmenté son potentiel et son pouvoir d’attraction. Rien de mieux pour le démontrer que des chiffres. Voici un petit aperçu des tours de table réalisés par les startups de la Legaltech françaises en 2021 :

  • 4,2 millions d’euros pour Leeway, startup de gestion de contrat pour les directions juridiques ;
  • 2 millions d’euros pour le logiciel de mise en conformité au RGPD de Data Legal Drive ;
  • 1,6 millions d’euro pour la solution d’automatisation de Legal Pilot ;
  • 1 million d’euro pour la gestion de l’actionnariat d’upLaw ;
  • 1.2 millions d’euros pour Adequacy ;
  • Etc.

Dans son élan de développement, le secteur tente aussi de mieux se structurer pour doper sa croissance. C’est ainsi qu’a été lancé le projet de « filière juridique », dont l’objectif est de faire cohabiter acteurs du droit et nouvelles technologies et, à terme, favoriser l’apparition de licornes du droit en France.

La compliance, championne de la levée de fonds

Nous vous le disions en introduction, lorsqu’il s’agit de levées de fonds, les startups de la Legaltech ne sont pas toutes logées à la même enseigne. De l’avis de Startdoc, il est somme toute normal que certains domaines attirent plus que d’autres. C’est d’ailleurs ce qu’a confirmé l’édition 2021 du « Baromètre des LegalTechs françaises » dont nous vous parlions plus haut.

L’enquête a en effet montré que le domaine de la conformité réglementaire (compliance) est celui qui a réussi à attirer le plus de fonds dans la Legaltech française en 2021 : 38 millions d’euros ont été levés par les Legaltechs qui développent des solutions de conformité réglementaire, ce qui représente 45% des 85 millions d’euros levés dans le secteur en 2021. Sur le même registre, la Legaltech qui a bénéficié du tour de table le plus élevé l’année écoulée est Didomi, qui a levé 34 millions d’euros. Il s’agit, vous l’aurez compris, d’une startup qui évolue dans le domaine de la compliance. Dans le détail, Didomi est une Legaltech qui propose des solutions de gestion du consentement des utilisateurs, dans le cadre de l’application du RGPD. Elle propose en outre des outils de pilotage de performance liés à la collecte de données.

Beaucoup de spécialistes du secteur de la Legaltech, dont Startdoc, attirent l’attention sur le fait que les startups qui ont récolté le plus de financements évoluent dans le giron de la protection des données personnelles et de la conformité réglementaire plus globalement. De l’avis de Startdoc, cela pourrait être expliqué par les scandales liés à la protection des données personnelles dont on a eu vent en 2020, en pleine crise sanitaire.

Toujours selon le Baromètre 2021 des LegalTechs françaises, la grande majorité des Legaltechs en France opèrent dans le domaine de la digitalisation des processus métiers. Startdoc s’inscrit pleinement dans cette dynamique de digitalisation des processus. La plateforme de legaltech, pionnière dans son domaine, permet aux professionnels et particuliers de télécharger plus de 5 000 documents juridiques pré-remplis, immédiatement prêts à l’emploi et personnalisables : business plan, modèle de bail commercial, statut de société, attestation de stage, lettre de résiliation d’abonnement…

Bilan des levées de fonds en 2021 : l’avis de Startdoc

En bref, l’année 2021 aura été une année faste en termes de financement pour les Legaltechs françaises. Après une année 2020 particulièrement marquée par la crise, les levées de fonds ont repris de plus belle en 2021, établissant un nouveau record à 85 millions d’euros. Pour Startdoc, plusieurs enseignements peuvent être tirés de l’année 2021. En premier lieu, il convient de souligner l’attraction croissante du marché de la Legaltech pour les investisseurs. Qu’on se le dise, les investisseurs sont clés dans le déploiement et l’amélioration des solutions des Legaltechs. On s’attend donc à ce que celles-ci continuent à chercher davantage de fonds auprès des investisseurs.

En second lieu, il est intéressant de noter que la fraude et les violations des données personnelles ont, indirectement, soutenus la croissance des Legaltechs. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, les Legaltechs semblent tirer profit de la recrudescence des cas de violations des données personnelles observée en 2020, spécialement celles qui développent des solutions de mise en conformité réglementaire, comme nous l’expliquions plus haut. En dernier lieu, certains observateurs pensent qu’il ne faut pas se leurrer sur les effets de la crise. Malgré le climat d’optimisme régnant, largement dopé par le montant de financement exceptionnel enregistré en 2021, la crise sanitaire a peut-être des effets à plus long terme qu’il faudrait d’abord identifier, et s’y préparer en conséquence.

Startdoc, Legaltech et bibliothèque virtuelle de documents prêts à l’emploi

Startdoc part d’une vision, celle de donner accès, rapidement, simplement, à des milliers de documents juridiques et administratifs prêts à l’emploi. Au quotidien, nous simplifions la vie des professionnels et des particuliers, en mettant à leur disposition plus de 5 000 documents pré-remplis et personnalisables, allant du modèle de contrat au statut de société, en passant par les lettres de résiliation d’abonnement.

Pour vous aider dans vos démarches administratives ou vos réclamations, Startdoc s’est entouré d’une équipe d’experts du droit et de l’administratif, et met à jour quotidiennement sa base de données de documents prêts à l’emploi. Assurance, santé, emploi, entrepreneuriat, vie familiale, logement, scolarité… notre Legaltech vous accompagne dans vos démarches, quel que soit le domaine concerné. Pour simplifier davantage l’accès aux documents et formulaires de la bibliothèque, nous mettons à votre disposition un moteur de recherche intégré particulièrement intuitif.

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