Messieurs, ça vous arrive d’avoir la tête à l’envers ? Pour rester droit dans ses bottes et bien dans sa culotte, King Dagobert réinvente les dessous masculins, version sans étiquette qui gratte. Un projet de Valérie-Anne et Jean-Baptiste tout confort !
Que proposez-vous ?
King Dagobert est une ligne de sous-vêtements masculins créés autour des idées de bien-être et de confort. Ce nom est un clin d’oeil à la fameuse comptine de notre enfance qui illustre à merveille l’esprit décalé propre à la marque. Nous proposons aujourd’hui des boxers pour hommes de la taille “s” à la taille “XXL” dans une gamme de teintes originales telles Sang de dragon, Lapis Lazuli, Indigo,…ou encore Gris Fumée. Les produits sont estampés de fabrication européenne. Aucune étiquette n’est présente à l’intérieur de chaque boxer. Les informations nécessaires (taille, composition, lavage) sont imprimées directement sur l’étoffe grâce à un transfert. Chaque pièce est monochrome : de l’élastique au tissu jusqu’au fil de montage. Un boxer King Dagobert est marqué du sceau royal : une griffe placée à l’extérieur sur le dos afin de ne pas omettre d’enfiler sa culotte à l’endroit.
Comment vous est venue l’idée ?
C’est un soir d’été en 2010 au cours d’un apéro-brainstorming qu’est née l’idée du concept de King Dagobert. Les hommes accordant de plus en plus de soin à ce qu’ils portent et devant le manque de relief des rayonnages proposant des sous-vêtements masculins, nous nous sommes dits qu’il y avait une place pour un produit confortable, qualitatif, coloré et à un prix douillet !
Qu’est ce qui vous a convaincu de vous lancer et de créer cette entreprise ?
Avant de nous lancer dans la grande aventure, nous avons partagé ce concept autour de nous. Les échos ont tout de suite été très favorables.
Les retours très enthousiastes des conseillers professionnels des établissements bancaires, que nous avons rencontré, ont définitivement conforté notre idée.
Depuis combien de temps l’entreprise existe-t-elle ?
Valérie-Anne Delaidde, co-fondatrice de la marque, a tout d’abord fondé en 2008 une ligne de prêt-à-porter féminin éponyme après une expérience de plusieurs années dans le secteur de la mode.
Jean-Baptiste Vidal personnifie l’autre entité de ce duo bicéphale. Tous deux partagent cette volonté d’œuvrer pour la reconnaissance du savoir-faire et du travail bien fait. Et malgré ce marasme économique, ils demeurent convaincus qu’il reste encore une place pour l’initiative. L’idée née en 2010 a ainsi donné vie à King Dagobert en 2011
A quel besoin répondez vous (Pourquoi est ce que vos clients ont besoin de votre produit) ?
Le but premier de King Dagobert : offrir un produit confortable, qualitatif, original et à un prix attractif. Mais aussi permettre à chaque homme d’insuffler une touche d’originalité dans leur garde-robe de sous-vêtements grâce à des couleurs atypiques et sobres. C’est tout naturellement que nous avons fait le choix de la vente en ligne. Le consommateur peut ainsi effectuer sereinement ses achats de chez lui, de manière sécurisée et sans perdre de temps.
Quel est votre coeur de cible et expliquer pourquoi le problème ci-dessus est mal résolu à l’heure actuelle.
A l’heure actuelle, l’offre de sous-vêtements, si elle est importante, reste bipolaire : d’un côté des produits très simples, sans identité marquée ; de l’autre, des pièces atypiques très ciblés (imprimés chargés, sport, latex, cuir,…). A la croisée de ces chemins, nous pensons que demeure une place pour une offre comme King Dagobert, à la fois originale et sobre, qualitative mais accessible.
Quel est le business model (Comment gagner vous de l’argent) ?
“Dagobériser” tous les mâles de France et de Navarre, et même au-delà, de la planète ! Plus sérieusement, c’est un modèle classique de création, fabrication puis distribution.
Quelles sont les technologies que vous utilisez ?
Concernant nos boxers, nous avons fait le choix d’une étoffe de composition 92% Coton et 8% élasthanne pour plus de confort ; mais également d’une traitement spécial sur le tissu offrant une qualité “anti-pilling”. Notre positionnement “zéro étiquette” est rendu possible grâce à l’innovation du transfert.
Enfin concernant la mise au point des couleurs, elle a été effectuée au sein d’un laboratoire spécialisé au moyen d’outils micrométriques afin d’obtenir les teintes souhaitées, uniques.
Pour l’échoppe en ligne, nous avons choisi la solution Prestashop et, pour le paiement en ligne, offrons 2 options: Paypal ou la solution proposée par le Crédit Agricole.
Quels sont les plans pour l’entreprise (revente, Ipo, rien du tout) ?
Bien avant l’entrée en bourse, nous souhaiterions développer King Dagobert au niveau national et international via la vente directe en ligne, mais également en multipliant les points de ventes physiques en boutiques multimarques. Et pourquoi pas une première boutique en nom …
Quels sont vos principaux concurrents ? (Si si, il y a toujours un concurrent)
La concurrence est assez diversifiée que ce soit : les marques présentes au sein des enseignes de la grande distribution, les marques de prêt-à-porter pour hommes disposant d’une gamme de sous-vêtements ou bien les lignes spécialisées.
En quoi vous démarquez vous de vos concurrents ?
Tout d’abord par un très bon rapport qualité-confort-prix.
Ensuite par la nature monochrome du produit et la gamme de coloris offerte.
Enfin, par la stratégie de marquage du produit, à savoir : un positionnement de la griffe et un affichage des informations telles la taille, la composition, le lieu de fabrication, …, originaux.
Quels sont vos avantages par rapport à vos concurrents (vous avez le droit à un joker pour cette question)
King Dagobert a un univers très clairement défini qui fait écho chez les consommateurs (et consommatrices) de par ses références historiques et son esprit décalé.
Une communauté est en train de se constituer progressivement. Une proximité est instituée entre les “King Dagobert addicts” et ses créateurs.
Et tout ce qui a été évoqué à la question précédente.
Où voyez-vous votre entreprise dans un an ?
Comme aujourd’hui mais avec de vrais “plus”: des locaux plus grands (avec tourelles et douves?), plus de mains (mais sans servage, attention!), une gamme plus étoffées (Chuuuuttt, secret) et plus colorée (à vos propositions, Damoiselles et Seigneurs).
Merci beaucoup aux responsables du blog “J’aime les start-ups” de nous avoir sollicités pour cette interview et à bientôt sur les différents média ci-dessous:
Echoppe: http://www.kingdagobert.com/
Blog: http://www.lesdessousdekingdagobert.com/
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