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La startup ne semble plus être en activité.

Fondateurs : Aurélie Daniel et Sarah-Louise Gervais

Beyond Croissant

Mettre en relation touristes, locaux, expatriés, étudiants en échange et nouveaux arrivants afin de leur permettre de partager (plus qu') un repas chez l'un d'entre eux, gratuitement ou contre une indemnité dont chaque hôte fixe le montant.

Dans un monde de plus en plus rapide, hyper-connecté, aseptisé, où l’on mange de la nourriture emballée dans du plastique et réchauffée au micro-onde, où nos phrases ne font que 160 caractères (et j’en passe), Aurélie et Sarah-Louise, vous propose de faire une pause. Venez partager un bon repas avec des gens, des vrais, IRL comme disent les jeunes !
Véritable Airbnb du dîner  Beyond Croissant vous propose de recevoir des gens du monde entier ou du coin de la rue, pour partager un repas !

Que proposez vous ?

Mettre en relation touristes, locaux, expatriés, étudiants en échange et nouveaux arrivants afin de leur permettre de partager (plus qu’) un repas chez l’un d’entre eux, gratuitement ou contre une indemnité dont chaque hôte fixe le montant. Concrètement, le site permet à chacun, partout dans le monde, quels que soient ses talents de cuisinier ou la taille de son domicile, de partager un moment de son quotidien avec des personnes du monde entier. Les hôtes complètent un profil en ligne en répondant à quelques questions et en précisant les prix et suggestions (repas informel, vin-fromage, pique-nique, brunch, repas gastronomique…) qu’ils souhaitent proposer. Si un internaute souhaite s’inviter chez un hôte, il lui envoie une demande d’invitation. Si l’hôte est disponible, l’invité accède à un système de paiement en ligne, et les coordonnées personnelles sont rendues disponibles. L’hôte peut aussi proposer une autre date, ou simplement refuser sans avoir à se justifier. Au-delà de partager avec des locaux lors d’un voyage, le site vise également à créer des rencontres entre voisins, à faciliter l’arrivée de nouveaux arrivants, à permettre aux étudiants en échange de rencontrer des locaux…

Comment avez vous eu l’idée ?

Sarah-Louise, co-fondatrice et grande amoureuse des voyages en général et de l’Asie en particulier est revenue de Corée envoutée par le pays mais frustrée de ne pas avoir eu l’opportunité de partager un réel moment de quotidien avec les locaux. Gourmande, elle rêvait de partager un repas avec des locaux. Dès son retour en France, elle m’en a parlé. Passionnée d’entrepreneuriat et de rencontres, j’ai tout de suite signé pour le voyage.

Qu’est ce qui vous a convaincu de vous lancer et de créer ce projet ?

Tout d’abord, l’envie profonde de créer et d’entreprendre et le sentiment de ne pas être à ma place dans les postes que j’occupais précédemment. Ensuite, l’idée m’a tout
de suite séduite et je savais qu’elle s’inscrivait au coeur de tendances durables : la consommation collaborative et la real food, le slow travel.
Enfin, nous étions deux profils à avoir déjà travaillé ensemble, nous
connaissions déjà notre complémentarité, notre compatibilité et nous avions
déjà une grande confiance mutuelle.

Depuis combien de temps avez vous commencé ce projet ?

Nous avons évoqué l’idée la première fois il y a environ un an, y avons réfléchi, et nous nous sommes mises à temps plein dessus à partir de fin mai 2012… à distance et en décalage horaire puisque Sarah-Lou était jusqu’à fin août au Vietnam et moi à Paris.

A quel besoin répondez vous ?

Au besoin de rencontrer des gens dans une ville inconnue. Les villes sont les lieux les plus peuplés et à la fois ceux où il est le plus difficile de faire des rencontres. En arrivant dans une ville, lors d’un voyage comme lorsqu’on s’y installe, il est difficile de partager un moment de vie chez quelqu’un. Or quel meilleur moyen de partager que de se réunir autour d’un repas?

Quel est votre coeur de cible ?

Notre cible est assez large, ce qui se
traduit déjà chez nos utilisateurs, hôtes comme participants, qui sont de tous
âges et de toutes catégories socio-professionnelles, hyper-connectés ou très
peu connectés, grands amateurs de cuisine ou non. Leurs seuls points communs
sont leur curiosité et leur appétit. Notre coeur de cible est toutefois les
étudiants, qui trouvent chez Beyond Croissant le moyen de pratiquer autrement
la langue du pays dans lequel ils voyagent ou sont en échange, de découvrir la
ville dans laquelle ils viennent faire leurs études, et de bien se nourrir à
peu de frais.

Comment allez-vous vous faire connaître de vos clients ?

Comme toute startup en lancement, nous priorisons les canaux viraux et peu coûteux même s’ils s’avèrent chronophages.
Ainsi, nous misons sur le référencement, les réseaux sociaux, le bouche à
oreille et sur des partenariats online et offline.

Quel est le business model (Comment gagnez-vous de l’argent) ?

Le modèle économique est double, à savoir un modèle économique marchand, puisque nous prélevons une commission sur les transactions effectuées en ligne, et un modèle économique publicitaire, que nous dévoilerons à mesure de la croissance de l’entreprise.

Quels sont vos besoins ?

Nous cherchons actuellement des fonds pour développer la deuxième version (et les versions ultérieures) du site et lancer parallèlement une application smartphone, afin de fluidifier le service de mise en relation, et nous souhaiterions pouvoir recourir à une équipe élargie en vue de mener une stratégie de communication de plus grande ampleur et d’accroître notre visibilité.
Dans l’immédiat, nous aimerions beaucoup pouvoir associer un développeur: à bon entendeur…

Qui sont vos principaux concurrents ?

En l’espace de quelques mois, de nombreux sites ont annoncé leur lancement imminent sur le même type de service, tant en France qu’à l’étranger. C’est allé très très vite, et je ne serais pas surprise d’en découvrir d’autres. On peut citer notamment Cookening en France, EatWith en Espagne, Bookalokal en Belgique ou encore Supperking aux Etats-Unis.

En quoi vous démarquez vous de vos concurrents ?

Nous souhaitons un service accessible à tous points de vue. Pour cette raison, nous n’exigeons aucun talent particulier de cuisinier ou aucune “surface minimale” d’appartement pour recevoir chez soi, tout comme il est parfaitement possible d’être accueilli gratuitement chez des hôtes. Nous avons également fait le choix de proposer le site intégralement en français et en anglais dès le lancement, de ne pas hésiter à
signer personnellement nos emails ou nos billets de blogs, ou encore d’axer la
recherche sur le site sur des êtres humains chez qui l’on demande
individuellement à être accueilli, non sur des évènements culinaires auxquels
on peut se joindre avec plus de considération pour le menu que pour l’hôte
lui-même. Il est très important pour nous que chacun de nos
“FoodFellows” se sente appartenir à un mouvement et à une communauté.

Quels sont vos avantages par rapport à vos concurrents ?

Cet avantage est aussi un inconvénient:
étant parmi les premiers, nous détenons des informations sur le marché et des
retours utilisateurs qu’ils ne découvriront que lorsqu’ils auront eux-mêmes
quelques mois et pouvons nous adapter en conséquence. Inversement, nous
essuyons les plâtres pour eux aussi…

Où voyez-vous l’entreprise dans un an ?

Un an c’est à la fois très proche et très lointain au rythme que l’on vit chaque jour. Dans un an, nous aurons obtenu les moyens de poursuivre nos ambitions, aurons développé la deuxième version du site, et nous aurons certainement un réseau d’hôtes international et une fréquentation susceptibles de nous permettre de commencer à déployer la seconde partie de notre modèle économique. Mais la route est longue, c’est un marathon!

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